Les groupes municipaux de la commune de Fuenlabrada (Madrid-Espagne) ont appelé le Maroc à libérer tous les prisonniers politiques sahraouis, y compris le groupe de Gdeim Izik. Une motion approuvée par ces forces politiques, dont une copie est parvenue lundi à l'APS, indique que "le procès miliaire était illégal en raison de l'absence de preuves et des aveux obtenus sous la torture". Les différentes institutions européennes, notamment le Parlement européen, ont dénoncé les graves violations des droits de l'homme et exigé également de doter la MINURSO d'un mécanisme pour la protection et la surveillance des droits de l'homme du peuple sahraoui, rappelle la motion. Le Parlement européen a adopté une résolution en janvier 2013 appelant à "la libération des prisonniers politiques sahraouis" et "le respect des droits de l'homme au Sahara Occidental". Cette résolution a été élaborée suite aux "graves violations" des droits de l'homme, signalées par le rapporteur spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, notamment celles relatives à la torture, ainsi que dans les rapports d'Amnesty International et d'autres organisations de défenses des droits de l'homme".