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«Le Mujao a été créé par le Maroc pour déstabiliser la région»
Mohamed Salem Ould Essalek, ministre sahraoui des Affaires étrangères :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 03 - 2013

Mohamed Salem Ould Essalek, ministre sahraoui des Affaires étrangères a accusé le Maroc d'être derrière la création du Mujao, Mouvement (terroriste) pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, qui bénéficie du soutien et de l'appui des éléments des services de sécurité marocains et ayant comme principales cibles, l'Algérie et le Sahara Occidental.
Il a affirmé que cette activité terroriste que le Maroc veut faire propager dans la région du Maghreb et du Sahel vient en appui à l'activité de production et d'exportation de la drogue dans cette région, sachant que «la drogue et le terrorisme sont deux faces de la même monnaie» a-t-il dit. «Le Maroc a saisi la présence de groupes terroristes dans le nord du Mali pour s'infiltrer à travers la drogue et le terrorisme. Il ne s'est pas contenté de ça mais a été jusqu'à la création d'un groupe terroriste structuré et entraîné qui cible l'Algérie et le Sahara occidental», a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse animée hier au siège de l'ambassade à Alger.
Mohamed Salem Ould Essalek affirme que le renforcement de la surveillance des frontières a poussé le Maroc à orienter son activité vers le sud et l'est de l'Afrique où des tonnes de drogue sont transférées quotidiennement vers ces pays. «Nous dénonçons cet acte criminel sous l'égide des autorités marocaines dans lequel sont impliqués des officiers militaires qui travaillent dans le recrutement des agents pour activer ces réseaux», a-t-il dit.
Le ministre estime que «le Maroc demeure le seul blocage dans le processus de libération du Sahara occidental et dans l'édification du Grand-Maghreb et que le transfert de drogue menace la stabilité de la région et sa sécurité». «Le pourrissement de la situation aura des conséquences incalculables sur la stabilité de la région», a-t-il dit. Le ministre accuse aussi le Maroc d'être «l'intermédiaire dans le payement des rançons pour la libération des otages». «Toutes les opérations terroristes menées contre l'Algérie sont un indice clair sur leurs commanditaires», a-t-il dit. «Les éléments du Mujao se trouvent à Rabat et ses responsables se déplacent avec des passeports diplomatiques», a-t-il ajouté.
Interrogé sur le rapt des otages algériens au nord du Mali, Mohamed Salem Ould Essalek affirme que «cette opération et toutes les autres opérations effectuées dans le Sahara prouvent qu'il y a des commanditaires qui font bouger les choses». Mohamed Salem Ould Essalek a affirmé que la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, en avril prochain, sur le Sahara occidental constitue un «test décisif» pour la nouvelle autorité française qui vient d'intervenir dans le Mali pour défendre l'unité territoriale alors qu'elle continue de soutenir le Maroc et sa politique colonialiste dans les territoires sahraouis.
Politique de deux poids, deux mesures
Le ministre a dénoncé «la politique de deux poids deux mesures» pratiquée par la France et par certains membres de l'ONU qui «intervient pour faire respecter des frontières au Mali alors qu'elle ne le fait pas pour le Sahara occidental, sachant que ces mêmes frontières ont été tracées par la France et l'Espagne mais que la France, elle-même, ne les respectent plus». Pour lui, le Maroc n'a pas respecté «les clauses du plan de règlement de 1971 qu'il avait pourtant signé». «Comment se fait-il que ce plan ne constitue pas une solution politique à ce conflit ?», s'est-t-il interrogé.
«Comment se fait-il que le référendum ne constitue pas une solution démocratique alors qu'il y a une intervention militaire au Mali pour défendre les enfants et les femmes ?» Les femmes et enfants sahraouis ne sont-ils pas des personnes qu'il faut protéger?» s'est-il indigné. «La réunion de l'ONU va montrer s'il existe réellement une volonté politique de la part de certains pays pour mettre fin à la colonisation marocaine au Sahara», a-t-il dit.
Mohamed Salem Ould Essalek a «salué» la visite de Christopher Ross, l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU dans les territoires occupés, après un périple effectué dans les pays amis, estimant que ce dernier «ne peut pas avoir plus de prérogatives et de pouvoir plus que ceux du Conseil de sécurité de l'ONU», du moment que sa mission consiste à «engager des négociations sans condition préalable pour trouver une solution pacifique au conflit garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination» et que «le Maroc n'a pas respecté ses clauses et voulait imposer ses conditions».
Le ministre dénonce «une complicité claire» au sein du Conseil de sécurité qui «garde le silence sur cette entrave bloquant ainsi le processus de négociations». «Ross va rencontrer les responsables sahraouis qui vont lui exprimer leur volonté de régler le problème de l'occupation marocaine sur le territoire», a-t-il indiqué. Le ministre a appelé la France et les pays de l'ONU à faire pression sur le Maroc pour cesser «les exactions pratiquées» contre le peuple sahraoui et à mettre fin à «son entêtement devenu insupportable» et à faire appliquer «le référendum populaire».


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