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«Notre pays n'est pas un marché pour faire écouler la marchandise des autres» Hamiani à propos de l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange :
S'exprimant jeudi sur l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange prévue pour 2010, le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, dira que plusieurs questions sont à étudier avant l'ouverture du marché, comme l'exonération d'impôts, le financement des banques et l'installation de commerces. «L'Algérie n'est pas un marché pour faire écouler la marchandise des autres pays. Nous aussi, on a un commerce et un investissement qu'on doit promouvoir à l'extérieur», a-t-il indiqué. Précisant que «les opérateurs algériens n'ont pas le droit d'installer des commerces dans les pays arabes, contrairement à l'Algérie qui autorise ces derniers à s'y installer librement». Une des conditions revendiquées également par le FCE, le certificat d'origine des marchandises qui «prouve que les produits provenant des pays arabes sont bel et bien fabriqués dans ces pays et non ailleurs, tels la Chine, la Turquie ou l'Inde», ajoute Hamiani. Par ailleurs, notre interlocuteur regrette le retard accusé dans la mise à niveau des entreprises nationales. «Le développement économique n'est pas seulement l'ouverture du marché mais aussi la mise à niveau et la promotion des entreprises nationales», affirme-t-il, expliquant : «Si on était armé et si notre économie était organisée nous n'aurions aucune réticence d'adhésion aux zones de libre-échange.» Le président du FCE estime que «toutes ces questions et d'autres doivent être étudiées entre les deux parties pour qu'il y ait une réciprocité», a-t-il indiqué avant de conclure que «la décision d'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange revient au président de la République. Une décision que nous ne pouvons remettre en cause».