L'Algérie a déposé auprès du secrétariat général de la Ligue arabe au Caire les instruments de ratification de son adhésion à la zone arabe de libre-échange à partir du 1er janvier. Les instruments de ratification ont été déposés lors de la rencontre qui a regroupé mardi dernier le délégué permanent de l'Algérie auprès de la Ligue arabe, son ambassadeur au Caire, Abdelkader Hadjar, et le secrétaire général de l'Organisation arabe, Amr Moussa, en présence de responsables de la Ligue arabe. La zone arabe de libre-échange est opérationnelle depuis janvier 2005 avec la participation de 17 pays sur les 22 Etats membres de la ligue et représente 94% de la totalité du commerce arabe, selon des estimations annoncées fin 2006. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait affirmé récemment que «l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange ouvrira la voie à l'accès au marché arabe et permettra de faire connaître le produit algérien, promouvoir les échanges commerciaux entre les pays arabes et développer l'activité économique des entreprises algériennes». Un avis qui est loin de rassurer les opérateurs économiques algériens, notamment les membres du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Le président du FCE, Réda Hamiani, s'est exprimé lors d'une conférence de presse sur cet accord. Il a demandé le report de son application.