Les praticiens de la santé affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) des établissements publics de santé de proximité (EPSP) et des établissements publics hospitaliers (EPH), entameront à partir d'aujourd'hui une grève de trois jours, pour protester contre la non prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles. Les CHU et les autres établissements hospitaliers ne sont pas concernés par ce débrayage. Pour rappel, le 17 avril dernier, les praticiens avaient tenu un sit-in devant le ministère de la Santé pour protester contre le silence observé par la tutelle à l'égard de leurs doléances. Selon le SG du SNPSP, M. Lyès Merabet, le ministère n'a toujours pas réagi, ce qui conforte la position des praticiens quant à un retour à la protestation. «Ce silence renforce notre détermination à aller au bout de notre combat pour arracher nos droits légitimes. Après ces trois journées de grève, le bureau national se réunira pour évaluer la portée de cette mobilisation et étudier les suites à donner au mouvement. Bien sûr, nous laisserons le temps nécessaire à notre tutelle pour réagir car nous sommes dans une perspective de dialogue mais nous resterons vigilants», a-t-il expliqué. Les praticiens réclament entre autres doléances la révision du statut particulier et du régime indemnitaire transversal dans les termes négociés en 2011 avec effet rétroactif depuis 2008, l'accès au grade principal, la levée de toutes les situations d'entrave à l'activité syndicale, l'inscription sur les tableaux des ordres professionnels.