La situation des droits de l'homme en Algérie est «stable», bien qu'il reste encore des efforts à déployer dans ce domaine, a estimé jeudi à Alger le président d'Amnesty International Algérie, Ali Yemloul. «Amnesty International a enregistré en matière des droits de l'homme une situation stable en Algérie, mais il reste encore des dépassements et des abus dans le domaine de la liberté d'expression, d'association et de manifestation pacifique», a indiqué le représentant de cette organisation à l'occasion de la présentation du rapport annuel 2013 d'Amnesty International sur les droits de l'homme dans le monde. Il a fait savoir que des contacts ont été initiés avec des associations de la société civile de défense et de protection des droits de l'homme en Algérie dans le cadre d'une «action de partenariat et d'aide pour prendre en charge des revendications se rapportant aux droits de l'homme». M. Yemloul a également évoqué «un partenariat avec des associations syndicales et la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'homme» (CNCPPDH) que préside Me Farouk Ksentini, en vue de «travailler ensemble». «Nous avons des préoccupations communes avec ces associations et la CNCPPDH», a-t-il fait remarquer. A une question sur la torture en Algérie, M. Yemloul a expliqué qu'Amnesty n'a pas rendu public son rapport à ce sujet, dans la mesure où les informations «n'ont pas encore été vérifiées». Enfin, le rapport d'Amnesty International 2013 a été axé sur la situation des réfugiés et les migrants dans le monde, appelant les pays à ouvrir leurs frontières aux réfugiés qui demeurent une «proie facile pour les groupes dangereux».