Un groupe d'étudiants a procédé, hier, à la fermeture de la RN9, à proximité de la résidence universitaire d'Ireyahen, après avoir perpétré, la veille, des actes de vandalisme et de saccage dans plusieurs cités U, au chef-lieu de wilaya. Ces tristes évènements se sont produits, selon une source estudiantine, lorsque le directeur des œuvres universitaires de Béjaïa a fait appel aux forces de l'ordre afin d'ouvrir le siège de la DOU, resté fermé plusieurs jours par des étudiants. La police avait procédé à l'arrestation de quatre individus, accusés d'être les meneurs de ce mouvement de protestation, qui, à maintes reprises, ont bloqué le siège de la DOU, des jours durant, pénalisant ainsi les travailleurs de cette direction et la communauté estudiantine. Selon notre source, les responsables de ces actes de désolation sont «des ex-étudiants et des intrus qui veulent faire pression sur le directeur de la DOU afin qu'il attribue des marchés à certains fournisseurs et prendre en main la gestion des résidences U». Installé, au mois d'avril dernier, le nouveau directeur de la DOU de Béjaïa avait promis «de nettoyer les cités universitaires des intrus et des groupes mafieux qui manipulent les étudiants et font des affaires». «Ces soi-disant étudiants sont soutenus par des fournisseurs qui veulent obtenir des marchés au niveau des résidences universitaires de la wilaya», a indiqué notre source. L'on déplore plusieurs dégâts matériels suite à ces actes de vandalisme. En effet, ce groupe d'agitateurs a pris d'assaut les administrations de trois cités universitaires, saccageant les portes et les vitres des bureaux et le matériel qui s'y trouvait. Ces évènements, qui se sont déroulés durant la nuit de dimanche, ont provoqué des scènes de panique parmi les résidents universitaires, notamment après qu'un incendie se soit déclaré à la buanderie. Ce dernier a été heureusement vite maîtrisé par la Protection civile, dépêchée sur les lieux.