L'entraîneur de la sélection béninoise, Manuel Amoros, estimait vendredi que l'équipe algérienne, son adversaire ce dimanche sur le terrain de Porto-Novo, «est incapable de tenir tout un match». «J'ai bien étudié la sélection algérienne et je me suis rendu compte qu'elle n'a jamais joué sur un même rythme pendant tout le temps d'une partie. Elle flanche d'ailleurs très souvent en deuxième période», a déclaré le coach français, qui se trouve en stage avec son groupe à Porto-Novo. «Les exemples sont d'ailleurs légion dans ce registre, comme par exemple face au Togo en coupe d'Afrique des nations où les Verts étaient méconnaissables en deuxième période, ou même face à nous en mars dernier lors du match aller, pendant lequel nous ne méritions nullement de perdre après avoir notamment dominé le deuxième half», a-t-il ajouté. La sélection algérienne, leader de son groupe H en compagnie du Mali avec six points chacun, et devançant de deux unités le Bénin, aura la mission encore délicate face aux Ecureuils au vu des conditions climatiques dans lesquelles va se jouer le match, et marquées par une chaleur suffocante conjuguée à un taux d'humidité très élevé. Deux facteurs sur lesquels Amoros mise énormément dans l'espoir de l'emporter. «Déjà pas fameux sur le plan physique, les Algériens auront des difficultés énormes pour faire face à la chaleur et l'humidité», prévient encore l'ancien marseillais. Pour Amoros également, «l'occasion est propice pour battre l'Algérie et se relancer dans la course à la qualification au dernier tour des qualifications», se montrant très confiant en les capacités de ses joueurs de l'emporter, «après l'avoir déjà prouvé lors de la réception du Mali en première journée des éliminatoires (victoire 2-1, ndlr)». Amoros reconnaît, au passage, que son team va jouer sa dernière carte contre les Verts, indiquant que ces derniers, et contrairement aux Ecureuils, sont «condamnés à gagner leurs deux prochains matches, pour garder l'espoir de se qualifier s'ils venaient à perdre à Porto-Novo».