Les prix du pétrole reculaient un peu hier en cours d'échanges européens, toujours affectés par les mauvais chiffres sur la conjoncture chinoise, en attendant la publication du rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 103,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de lundi, a rapporté hier l'APS. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 42 cents à 95,35 dollars. Pékin a publié ce week-end une série d'indicateurs pointant le ralentissement de la croissance du pays, deuxième consommateur de pétrole brut au monde. Par ailleurs, les opérateurs attendaient avec anxiété le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui devait être publié hier et dont les données relatives à la demande seront très attentivement regardées. L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), qui dépend du Département américain de l'énergie (DoE), a d'ailleurs revu en très forte hausse, lundi, son estimation des réserves mondiales de pétrole de schiste techniquement exploitables. L'EIA estime maintenant les réserves mondiales de pétrole de schiste à 345 milliards de barils contre 32 milliards en 2011, ce qui augmente de 11% les réserves totales de pétrole de la planète.