Le réformateur Mohammad Reza Aref s'est retiré mardi de la course à la présidentielle iranienne bouleversant la donne à trois jours du scrutin, Hassan Rohani devenant le seul représentant officiel des courants modéré et réformateur. Le réformateur Mohammad Reza Aref s'est retiré mardi de la course à la présidentielle iranienne bouleversant la donne à trois jours du scrutin, Hassan Rohani devenant le seul représentant officiel des courants modéré et réformateur. "Dans une lettre, (l'ancien président) Mohammad Khatami, le chef du mouvement réformateur, a affirmé que mon maintien dans la course à la présidentielle n'était pas dans l'intérêt (du mouvement). J'ai donc décidé de me retirer de la course", écrit M. Aref dans un communiqué publié sur son site internet (draref.ir).Ces derniers jours, les appels s'étaient multipliés parmi les dirigeants et militants réformateurs, notamment lors des réunions publiques, pour que M. Aref se retire au profit de M. Rohani, également soutenu par l'ex-président Akbar Hachemi Rafsandjani. Son retrait est le deuxième en deux jours, après celui du conservateur Gholam-Ali Hadad-Adel qui s'est désisté lundi pour "favoriser l'élection d'un conservateur". Les chances de l'ancien président du Parlement semblaient minces aux yeux des observateurs. M. Rohani, un religieux âgé de 64 ans, devrait désormais avoir pour principaux adversaires Saïd Jalili, Ali Akbar Velayati et Mohammad Bagher Ghalibaf. Les deux autres candidats, le conservateur Mohsan Rezaïe et le modéré Mohammad Gharazi, apparaissent également distancés dans la course. M. Aref n'a pas officiellement annoncé qu'il appelait à voter pour M. Rohani. "Dans une lettre, (l'ancien président) Mohammad Khatami, le chef du mouvement réformateur, a affirmé que mon maintien dans la course à la présidentielle n'était pas dans l'intérêt (du mouvement). J'ai donc décidé de me retirer de la course", écrit M. Aref dans un communiqué publié sur son site internet (draref.ir).Ces derniers jours, les appels s'étaient multipliés parmi les dirigeants et militants réformateurs, notamment lors des réunions publiques, pour que M. Aref se retire au profit de M. Rohani, également soutenu par l'ex-président Akbar Hachemi Rafsandjani. Son retrait est le deuxième en deux jours, après celui du conservateur Gholam-Ali Hadad-Adel qui s'est désisté lundi pour "favoriser l'élection d'un conservateur". Les chances de l'ancien président du Parlement semblaient minces aux yeux des observateurs. M. Rohani, un religieux âgé de 64 ans, devrait désormais avoir pour principaux adversaires Saïd Jalili, Ali Akbar Velayati et Mohammad Bagher Ghalibaf. Les deux autres candidats, le conservateur Mohsan Rezaïe et le modéré Mohammad Gharazi, apparaissent également distancés dans la course. M. Aref n'a pas officiellement annoncé qu'il appelait à voter pour M. Rohani.