Sur l'axe routier reliant la station de transport urbain au centre-ville de Chéraga, les piétons sont obligés de circuler dangereusement sur la chaussée. Les écoliers et les usagers de la gare routière disputent ainsi la voie aux automobilistes de passage. Les trottoirs sont en fait occupés par des commerçants. Des dizaines de boutiques ont été implantées tout au long de ce tronçon routier très fréquenté, surtout la matinée et durant les après-midi. Les vendeurs y proposent plusieurs produits, surtout des effets vestimentaires. Selon les riverains, ces locaux commerciaux ont été ouverts sur décision de l'APC. «Il faut qu'ils soient délocalisés», estime un habitant. Les trottoirs ont été squattés depuis plusieurs années. Auparavant, la route de la station de transport n'était pas aussi fréquentée qu'aujourd'hui, précise-t-il. Faute d'un marché de proximité digne de ce nom, les services de la mairie cautionnent l'occupation de la voie publique et des accotements.