Cette première phase sera élargie progressivement. L'opération de contrôle technique des véhicules a été inaugurée, hier, en présence du ministre des Transports, M.Abdelmalek Sellal, du directeur de l'établissement national de contrôle technique automobile et d'une délégation ministérielle. Trois agences, à cet effet, ont été visitées notamment l'agence Cota, une SPA se trouvant à Rouiba, l'agence Exact de Chéraga et enfin l'agence Aïche de Birtouta. Lors de cette visite, des informations ont été communiquées concernant le fonctionnement du matériel importé par des fournisseurs européens à savoir des Allemands, des Italiens, des Français ainsi que des Belges et des Hollandais qui assureront, à l'avenir, la maintenance de leurs appareillages et ce, explique-t-on, afin d'assurer la durabilité de l'opération. Ce matériel, d'une haute technologie puisque informatisé, est manipulé par des ingénieurs et des techniciens en mécanique qui ont, à cet effet, reçu des formations adaptées à leurs nouvelles tâches. «Enacta a formé pendant 2 mois, à titre d'exemple, 134 contrôleurs de la Cota. Ces derniers ont passé en fin de cycle des examens qui ont été sanctionnés par des agréments en leur qualité de contrôleur», nous explique une contrôleuse. Cette opération, explique-t-on sur place, a pu créer, dans une première phase, 500 postes d'emploi. «Elle aura à absorber davantage de chômeurs avec son élargissement», rassure notre interlocutrice. Outre la mission qu'il est censé régir et qui consiste en le contrôle technique des véhicules, ce projet est doté d'un logiciel, premier du genre en Algérie, baptisé El-Djazaïr Soft Contrôle. Ce dernier est capable d'emmagasiner toutes les informations émanant des 110 agences de contrôle existant en Algérie concernant tous les véhicules contrôlés et ce, afin d'alimenter le réseau. Cette méthode permettra aux automobilistes d'effectuer leur contrôle dans n'importe quelle agence. «Nous avons facilité la tâche à notre clientèle afin de lui inculquer notre nouvelle stratégie de prévention», explique un des membres de l'Enacta. Cette première phase, qui concerne, faut-il le remarquer, tous les véhicules utilitaires, sera, à titre expérimental, élargie progressivement afin de toucher tout type de véhicule dans près d'une année, selon les prévisions.