le problème restera entier tant que les Marocains n'auront pas décidé de faire preuve de bonne volonté. Les gendarmes sont allés, lundi, à l'assaut des camps de Oued Jorji qui abritent des clandestins africains dans la région de Maghnia. Cette mesure a été décidée à la suite des nombreuses plaintes des habitants de la ville, outrés par le comportement de ces intrus qui n'ont pas hésité à verser dans le vol et le banditisme. Il y a quelques jours, les services de sécurité marocains avaient expulsé vers l'Algérie 253 clandestins arrêtés au niveau de plusieurs points du royaume comme Tétouan ou les affleurements des enclaves de Ceuta et Melilla. Traduits devant la justice, la décision de leur reconduction vers les frontières a été prise. Mais comme d'habitude, les services de sécurité marocains ne s'embarrassent pas et n'hésitent pas à reconduire à la frontière algérienne tous les clandestins arrêtés. Leur nombre est si important dans les camps de Maghnia au point que les habitants se sont plaints de leur comportement. Certaines femmes africaines s'adonnent à la prostitution dans les hôtels de seconde zone de la région. Plusieurs cas de séropositifs ont été détectés parmi certains jeunes «loosers» vagabonds qui n'hésitent pas à recourir aux services de ces prostituées occasionnelles et à bon prix. Des cas de malaria, de sida et même certains porteurs du virus Ebola ont été détectés parmi la population des camps. Hier, les gendarmes, appuyés des gardes communaux et des policiers sont allés à l'assaut des camps où s'entassent des enfants. Plusieurs centaines de clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés avant leur traduction devant la justice qui aura à décider leur reconduction vers les frontières. Mais le problème restera entier tant que les Marocains n'auront pas décidé de faire preuve de bonne volonté en cessant d'expulser les clandestins vers l'Algérie.