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«La Kabylie n'est pas le Kurdistan»
Publié dans L'Expression le 30 - 01 - 2003

La diversité de la société algérienne n'a rien d'exceptionnel.
Dans l'entretien qu'il a accordé au journal romain, le Président de la République s'est exprimé sur plusieurs sujets, notamment celui relatif à la crise en Kabylie. Bouteflika n'y est pas allé par quatre chemins pour répondre aux cercles occultes qui se servent de la crise pour tenter une division du pays. «Ceux qui comparent la Kabylie au Kurdistan ne connaissent rien de l'Algérie», dira le chef de l'Etat, allusion sans doute au discours autonomiste qui, à ce jour, n'a trouvé aucun écho au sein de la société algérienne. «L'Algérie n'est rien sans la Kabylie et inversement», insistera Bouteflika, en relevant que la diversité de la société algérienne n'a rien d'exceptionnel. «Y a-t-il un pays au monde qui en est exempt?», s'est-il interrogé. Fort de la constitutionnalisation de tamazight, le chef de l'Etat loue cette diversité qui «est, en fait, une richesse qu'il nous appartient de faire fructifier pour la consolidation de notre unité nationale et la confirmation de notre identité». Même s'il n'a pas ouvertement abordé la crise que traverse la Kabylie depuis maintenant près de deux ans, Bouteflika n'en a pas moins exprimé le point de vue officiel sur Alger quant aux visées autonomistes de certaines personnalités locales. Aussi, est-on amené à penser qu'il n'y aura, à aucun moment, discussion sur le sujet de l'autonomie, d'ailleurs rejeté par la grande majorité des animateurs du mouvement citoyen et la population, tant locale que nationale.
Le sujet de la Kabylie n'a pas constitué un point nodal de l'entretien qu'a accordé le Président de la République à La Stampa. La question de l'islamisme en Algérie a, elle aussi, été abordée. A ce propos, Bouteflika a pris ses distances avec un autre discours tout aussi minoritaire qui veut que les partis islamistes constituent un danger permanent pour la stabilité de la République. Reconnaissant leur existence avérée en tant que courant d'idée qui traverse la société, le chef de l'Etat dira: «Le poids politique de ces courants ressort de l'importance de leur représentation dans les Assemblées élues.» Un constat du terrain issu de la volonté populaire que Bouteflika dit vouloir respecter. Quant au danger que pourraient représenter ces partis sur la nation, le chef de l'Etat estime que «ces partis activent en toute légalité dans le cadre précisément des règles posées par la Constitution et les lois de la République».
Quant au volet économique de l'entretien, le sujet de la loi sur les hydrocarbures a eu sa part. Le chef de l'Etat dira que la loi en question «est à l'étude». En d'autres termes, aucune décision la concernant n'a été prise. La mouture rendue publique par le ministre de l'Energie, et présentée comme un avant-projet de loi, n'est qu'une proposition. Il semble donc que le débat sur le projet de Khelil soit loin d'être clos, voire dépassé, puisque ledit projet a tout simplement été remis à l'étude. En tout état de cause, le Président de la République est formel sur le rôle de l'Etat dans ce secteur stratégique. «Au niveau de la prospection et de la production, il n'a pas été question du désengagement de l'Etat», a-t-il affirmé.


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