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La séduction sous toutes ses coutures
LA TUNISIE À L'HÔTEL ES-SAFIR - MAZAFRAN
Publié dans L'Expression le 30 - 01 - 2003

D'une région à une autre, les tenues traditionnelles varient autant que les bijoux en argent qui flattent l'élégance des Tunisiennes...
C'est, aujourd'hui, que prend fin l'exposition sur la diversité culturelle de la Tunisie que l'hôtel Safir - Mazafran accueille depuis le 23 janvier dernier.
Cette exposition est riche en enseignements sur le patrimoine tunisien. Parmi les activités ayant marqué certainement les esprits des visiteurs on peut citer le superbe défilé de mode qui se tenait, chaque soir, au sein de ce majestueux hôtel quatre étoiles. Un défilé signé Madame Nadia Harbi, une couturière tunisienne native de Nabeul, dont la spécialité est le vêtement traditionnel et la broderie. Elle nous apprend qu'elle a appris ce métier de sa mère qui lui a inculqué «le goût du beau et des tissus, tout en gardant l'oeil ouvert sur tout ce qui est en rapport avec la mode...». Et d'ajouter «Etriza (la broderie) manuelle ne s'apprend jamais dans les écoles ou dans les universités, on l'acquiert de nos aïeux qui nous transmettent l'authenticité de notre patrimoine. La femme qui connaît cette «sen'a» invite chez elle des filles pour leur inculquer à leur tour ce savoir-faire en matière de couture». Aussi, c'est fort de son expérience, acquise au fil des années, que Madame Harbi est venue à Alger présenter ces modèles traditionnels représentant les différentes régions de la Tunisie et d'autres créations modernes, toujours d'inspiration traditionnelle comme Kessouat el henna de la mariée, appelée El Mersaoui, que celle-ci met le jour de sa dekhla (nuit de noces), des tenues richement brodées sur du velours de Hammamet ou encore le Rdaâ de Djerba ont ravi le regard du public qui s'est également «rincé» l'oeil, charmé qu'il était aussi par ses habits traditionnels venus de Hammam Sousse, d'El-Mehdia, par notamment le karakou de Kaïraouan ou encore ce costume de mariée de Raf-Raf. Des vêtements bigarrés aux couleurs chatoyantes qui ne pouvaient susciter qu'admiration et émerveillement. Il faut dire que le costume traditionnel féminin se caractérise par sa variété d'une région à une autre. Conçus dans des formes larges et simples, les tuniques sont souvent sans manches, coupées dans des tissus de laine, de coton ou de soie, selon les circonstances. La broderie reste le signe distinctif des différents costumes régionaux. En Tunisie, on l'appelle Etriza.
Fils d'argent, paillettes et cannetille dorés sont les ornements de presque tous les vêtements féminins : chemise (qmajja), gilet (farmla), robes (jebba et kadrûn), foulards (taqrita), coiffe (qufiya), manches (kmâm) et tunique de mariage (grande qmajja). Le costume traditionnel est, aujourd'hui encore, la tenue par excellence pour les mariages et les cérémonies, et pour être dans l'ère du temps, on a tendance à la moderniser tout en respectant son cachet traditionnel (la broderie).
Ensemble, écharpes, vestes sont souvent empreints de l'esthétique ancienne et qui, en s'adaptant à la vie contemporaine qu'impose la mode, donnent à voir de nouveaux produits très originaux.
Les accessoires sont les compléments indispensables pour rehausser la beauté des costumes féminins. En plus des coiffes richement décorées de broderie de soie, d'argent, de perles et d'or, les chaussures aux broderies adaptées, il y a les bijoux traditionnels qui persistent à travers les temps et les époques (romaine, byzantine, arabe, turque et andalouse) pour ajouter un peu plus d'éclat aux tenues et au charme de celles qui les portent. Un artifice de séduction fort appréciable que la femme met à toute occasion (naissance, mariage, succès...). Le bijou sert à la parure et garde toujours ses fonctions symboliques.
En Tunisie, il faut le savoir, l'or occupe une place secondaire dans la confection des bijoux traditionnels, constitués généralement d'argent, de corail, de perles et parfois de pierres semi-précieuses comme le lapis-lazuli, le grenat d'Orient et exceptionnellement les éclats de diamant ou «chichkhan».
Les Tunisiennes rurales ou citadines se parent de colliers de différents aspects (disques, sphères, losanges, des mains, poissons, des croissants, etc). L'ingéniosité des Tunisiennes et leur créativité se manifestent de manière spectaculaire aussi dans la création de ces colliers et les parures qui varient selon les région, sinon les villages. Djerba est connue pour son Ouechouch, Nabeul pour son Khelkhal et sa tlila tandis que Mahdia est célèbre pour son gros Mahboub fixé à la qotba.
Les Tunisiennes sont profondément attachées aux hlaqueur, bandeau d'argent doublé d'or, finement ajouré et incrusté de pierres précieuses. Et la liste des bijoux qui nous vient de la Tunisie est longue...Toutefois, si l'argent a perdu aujourd'hui de sa valeur devant l'or que préfèrent les Tunisiennes, il n'en demeure pas moins qu'il servira toujours à embellir leurs maisons et à montrer leur élégance dans le naturel et la simplicité.
Le secret de la séduction.


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