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Tout est encore possible
CINEMA ALGERIEN
Publié dans L'Expression le 10 - 02 - 2003


Nos cinéastes sont fin prêts.
Décembre 1997, sortie de la Montagne de Baya de feu Azzedine Meddour, décembre 2002 sortie de Rachida de Yamina Bachir-Chouikh. Ces deux dates signifient beaucoup de choses pour nous et dont deux fondamentales, tout d'abord la ruée vers les salles d'un jeune et large public composé en grande majorité de jeunes filles, belles et audacieuses et aussi, et surtout l'espace, l'immense temps qui s'est écoulé entre les deux films.
Ce public a dû attendre cinq années et quelques jours pour avoir droit à une nouvelle toile et à des lieux ludiques. Est-ce possible? Est-ce normal? Pour nous, non, et encore une fois non. Il est en effet anormal, insupportable de jouer les Pénélope pour un film aussi merveilleux soit-il, aussi beau soit-il. Nous apprenons enfin par la presse de ce jour que six films plus huit sont sur le point d'être tournés. Il s'agit pour les six premiers de: Le vent de l'oubli de Belkacem Hadjadj, Stationnement gênant de Mahmoud Zemmouri, Mehdi d'Alger de Saïd Ould-Khelifa, Viva l'Algérie de Nadir Moknache, Pour 10 millions de centimes de Bachir Deraïs, Les suspects (les vigiles) de Kamel Dehane. Pour les huit autres de: Mon ami ma soeur de Mohamed Oulebcir, Un rêve algérien de Jean-Pierre Lledo, Le rapide d'Oran de Rachid Ben Brahim, Le clandestin II de Ben Amar Bakhti, Le soleil assassiné de Abdelkrim Bahloul, Mimouna produit par Nadia Cherabi, Si Mohand ou M'hand, réalisé par Rachid Benallal et produit par Yazid Khodja, La voisine de Ghouti Bendedouche (déjà terminé). Et si nous ajoutions à cette belle liste Rachida et le dernier film de Allouache, nous arrivons à un total de seize films, en un mot à un miracle. Nous apprenons aussi que cinq courts métrages réalisés par de jeunes talents seront prêts, ce qui ajoute une autre dimension à ce miracle et si nous nous sommes permis de reprendre la liste des longs métrages c'est pour dire aussi qu'à propos de jeunes talents plusieurs d'entre eux signent leur premier ou deuxième film. Tout ça est très beau, magnifique et miraculeux même, seulement, en écoutant les nombreux professionnels très présents sur la place publique en ces moments, tout peut être arrêté, stoppé et effacé par cette « histoire de matériel », histoire absolument kafkaïenne. Ce matériel pourtant existe et nous appartient, il est bien entretenu et alors, une seule question se pose: pourquoi n'est-il pas mis à la disposition des cinéastes dès demain ou à la limite après-demain? Et nous ajouterons et c'est important, qu'il doit l'être gratuitement. Nos impatients cinéastes, à l'aide d'une organisation légère et un peu d'argent, pourraient alors l'entretenir, le vérifier et surtout, l'utiliser, et recommencer une expérience positive, dont ils sont tous fiers aujourd'hui, lorsqu'ils se sont mis ensemble pour acheter la pellicule.
Il est vrai que tout juste une année et à peine dix mois, pour être plus précis, suffisent pour confectionner un long métrage. Pour notre part nous osons croire que tout est encore possible car nos cinéastes sont prêts: les scénarios sont écrits, le montage financier établi, les équipes techniques et artistiques constituées, les repérages effectués et il ne leur reste plus qu'à dire et c'est d'ailleurs le moment le plus beau de leur vie: «Silence on tourne». Nous sommes certains et confiants, à Alger d'abord et à Paris ensuite, dans la mythique salle du Palais de Chaillot de la Cinémathèque française en novembre prochain, novembre c'est important n'est-ce pas? Nos programmes marqueront le renouveau de notre cinéma et pour notre part nous pouvons alors quitter la scène quelque peu apaisés. Et l'Année de l'Algérie en France aura alors à nos yeux un sens car elle aura été fondatrice.


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