Kateb de père en fils et de Nedjma à Nakhla, une mémoire commune. Une universalité partagée. Le succès et la célébrité ne semblent pas lui donner le vertige. Bien au contraire, cela l'enracine davantage dans la simplicité, l'humilité et la générosité. Amazigh, ou l'image de l'Algérien qui n'a jamais douté ni de sa culture ni de son patrimoine et encore moins de son identité. Il cuisine sa révolte selon une recette de charme pour crier: «L'Algérie est black et superafricaine. Le salut politique, identitaire et économique de notre pays est le Sud. Toutes les autres démarches ont prouvé leur sevrage démagogique dont nous étions les sujets.» Une position claire et objective, une créativité artistique fertile et une parfaite connaissance de l'itinéraire du sens du combat d'un père qui illustre l'histoire contemporaine de l'Algérie. Amazigh ne risque ni de décevoir la mémoire de son père Kateb Yacine ni les attentes de ses adeptes. Il accapare une Algérie qui lui porte un regard d'amour et d'admiration. Amazigh, par le biais du journal L'Expression, aborde de grands sujets, tels l'Année de l'Algérie en France, son projet de réunir 17 chanteuses de Timimoun lors d'un spectacle musical unique en son genre et la sortie prochaine de son nouvel album...