le FFS s'apprête à «engranger» les communes de cette région. Le prochain scrutin des partielles, prévu, notamment en Kabylie pour les APC n'ayant pas été pourvues d'assemblées, commence d'ores et déjà à faire «frémir» les formations politiques. Le parti majoritaire, le FFS, s'apprête à «engranger» les communes de Kabylie. La formation politique de M.Hocine Aït Ahmed après avoir «traversé» une période assez difficile, semble avoir reconquis, peu ou prou, sa place dans la société. En seconde place, et malgré un environnement assez difficile, et un encadrement, sans doute moins combatif que le voudrait la conjoncture, retrouve tout de même une certaine «militance», notamment dans les rangs de ce qu'il est convenu d'appeler : la famille révolutionnaire. Le RND ne donne pas vraiment l'image d'un parti implanté dans la région. Tout comme le FLN, le RND n'organise aucune sortie sur le terrain. On a cette pénible impression que les ârchs ont ravi la vedette aux partis. Des partis islamistes, seul le MSP de Nahnah comtpe quelques militants à Draâ El-Mizan, Draâ Ben Khedda et dans une moindre mesure à Tizi Ouzou. La présence du MSP dans le paysage politique kabyle, déjà fortement réduit, s'est complètement effacée avec les fameuses sorties de Nahnah concernant feu Matoub Lounès d'abord et le mouvement de protestation ensuite. En dehors du FFS et à un degré moindre le RCD qui s'en était ressenti des positions pour le moins «incompréhensibles» de son leader, la scène politique kabyle, compte également quelques militants du PT. Un parti qui est, grâce au travail médiatique de Louisa Hanoune, assez respecté par la société. Le reste, tout le reste, notamment ceux-là, qui un jour, ont essayé de «récolter» quelques voix en Kabylie, lors des dernières législatives à savoir le Pnsd le mouvement Ennahda en passant par le MDS de Hachemi Cherif, sont cités uniquement pour mémoire. Même si, pour le MDS, son aversion pour l'urne qu'il explique comme une position politique, ne peut renseigner sur sa présence sociale, des groupes de militants se réclament de cette formation, mais aucune «réelle mesure» n'est, pour l'instant, possible de renseigner sérieusement sur sa présence sociale. On peut écrire, sans grand risque de se tromper, qu'en ce qui concerne ce parti, il est encore du domaine des idées. En l'absence de réels concurrents et face à un mouvement citoyen devenu par la force des choses et par l'incurie de beaucoup de ses animateurs, le mouvement des ârchs, le FFS qui, dès le départ, a voulu imprimer un autre sens à la protesta et en faisant une protestation nationale pacifique, a occupé toute la place que peut prendre un parti dans une Kabylie singulièrement recomposée. En effet, avec ce que vit la région depuis près de deux ans et dont il reste des miasmes qui semblent vouloir obéir à toute avancée, les formations politiques qui s'en sortent indemnes ne sont pas légion. Le parti, qui a le plus laissé des plumes est, sans conteste, le RCD. De seconde formation de la région, il a dégringolé pour devenir une sorte de lanterne rouge de la scène politique. Plus chevronné et plus politique, le FFS donne l'impression d'avoir gagné la partie.