Lors d'un point de presse tenu au siège du CSC, Ounis a voulu éclaircir une situation devenue de plus en plus confuse. D'entrée, il affirmera: «C'est le public qui m'a fait confiance et qui a voulu que je prenne les rênes du club à condition que l'aide émanant de la wilaya (1 milliard 300 millions), ne soit pas virée dans le compte du club, au risque d'être absorbée soit par les impôts, soit par les créanciers...» Sans tout dévoiler, mais en insinuant avec la langue de bois de l'ère «unique», Ounis parlera de la situation du club. De Benghezal, président démissionnaire sous la pression des supporters, à Ounis président proclamé par la rue, en passant par les coulisses, le club se retrouve à...l'abandon. Dans ce contexte, il dira: «Même si je ne suis pas président, je continuerai à aider le club. J'ai même proposé Chenni ou Souissi comme présidents du directoire. Mais, plusieurs autres listes se préparent dans les coulisses. A Constantine, il y a plusieurs Yahi. Je ne veux pas entrer dans des conflits mais je peux vous dire que plusieurs groupes de personnes font tout pour que le CSC échoue dans sa mission.» Prié de donner les noms de ceux qui veulent casser le CSC, Ounis répondra: «Je ne suis contre personne. Tout le monde les connaît...» Par la suite, Ounis révèlera qu'un directoire pourrait être dirigé par Boumedous Saâd, un ancien dirigeant du club, et la section de football sera confiée à Ounis. Reste à savoir si la DJS donnera son aval, elle qui a opté pour une assemblée générale qui, selon Ounis et son groupe, sera fatale au CSC et à ses premiers objectifs, notamment l'accession en N1.