Après le président syrien, Bachar Assad, c´est au tour de son ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, d´inviter le Premier ministre israélien, Ehoud Olmert, à accepter l´appel de Damas à la reprise de pourparlers de paix entre les deux pays. Pour montrer la bonne foi de la Syrie, Mouallem a déclaré au journal Daily Star, que son pays n´envoyait pas d´armes au Hezbollah avant de décrire le régime d´Assad comme un partenaire potentiel au remodelage de la région et de souligner le fait que son pays aspirait à atteindre le noble but d´une paix entre la Syrie et Israël. Faisant, auparavant, de la récupération du Golan la condition sine qua non à la reprise de toute négociation de paix avec Israël, le chef de la diplomatie syrienne a affirmé que bien que la Syrie espère récupérer le Golan, il ne s´agissait pas d´une condition préalable au dialogue. Un revirement de situation loin d´être expliqué par un changement de la politique syrienne sous l´impulsion internationale.