Des rassemblements ponctués de révélations seront entrepris quotidiennement par le comité de soutien pour interpeller les pouvoirs publics afin de trouver une solution aux 20.000 employés. Après le forcing opéré par le comité de soutien au Groupe sur la Banque d'Algérie, cette dernière a concédé, avant-hier, une mensualité aux employés qui se sont regroupés, hier, devant le siège du Groupe situé à Cheraga. Celle-ci aurait, selon les membres du comité, pris la résolution de ne point verser de salaires après celui de février. Des centaines de personnes, dont des pères de famille, accompagnées de leurs progénitures, ont interpellé l'administrateur aux fins de «dire toute la vérité sur les raisons de ce blocage que beaucoup trouvent quelque peu suspicieux et cachant des intérêts». Les employés se demandent pourquoi on veut détruire un groupe qui a redonné espoir à des milliers de jeunes et de moins jeunes et qui a réalisé des chantiers au profit de la population et injecté des sommes faramineuses dans divers secteurs pour le bien-être de la société. Le dispositif de sécurité a été plus que tolérant vis-à-vis de ce regroupement qui visait à interpeller les responsables, en l'occurrence l'administrateur lequel n'a pas daigné donner suite «en s'enfermant à l'intérieur de la villa». Avant-hier la même attitude a été arborée par le ministre des Finances qui a refusé toute rencontre avec les membres du comité de soutien. La plupart des observateurs sont dubitatifs sur les attitudes des autorités vis-à-vis de la question du Groupe Khalifa qui, au demeurant, est à l'origine de la création d'un peu plus de 20.000 emplois. Cette évidence pousse l'opinion publique à se poser bien des questions entre autres: «Pourquoi veut-on détruire un groupe qui est devenu, grâce à toutes ses réalisations, un symbole de représentativité de l'Algérie à travers le monde». «Qui est derrière le complot ourdi contre Khalifa?» Il est vrai que même si cette hypothèse se réalise et que le dossier venait à être rendu public, il révélerait que les actions positives menées par le Groupe prendraient le dessus sur les quelques opérations fallacieuses entreprises par quelques cadres isolés. Il est même soupçonné, selon certaines sources, que «ces personnes auraient agi pour entacher l'image de marque de ce Groupe aux fins de le démolir». Tel l'adage: «Qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage». La question cruciale des 20.000 employés du groupe demeure entière. Devant ce fait, force, pour nous, de nous poser la question de savoir ce qu'il adviendra d'eux. Le comité de soutien, dirigé par M.Mahmoudi, entend ne pas baisser les bras devant ce qu'il appelle un scandale qui pénalise des familles entières. Le leader du mouvement promet, en catimini, des révélations dans les prochains jours en réitérant sa volonté de venir en aide aux familles sans avoir de reproches à faire envers M.Abdelmoumene Khelifa. En d'autres termes, seule la sauvegarde du Groupe pourrait sauver ces familles poussées au désespoir et guettées, à présent, par l'oisiveté, mère de tous les vices. Dans sa lancée, M.Mahmoudi entend poursuivre les actions de mobilisation dont la prise en charge des familles est au centre des revendications. Certaines vérités seront révélées lors de points de presse qui seront animés par le président du comité de soutien au Groupe.