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Leurres en Irak
GUERRE EN IRAK
Publié dans L'Expression le 01 - 04 - 2003

Les soldats américains sont-ils tombés dans un traquenard ?
Désormais la réponse à cette question ne relève plus de la troupe, mais de Washington où la critique n'épargne pratiquement aucun membre du premier cercle d'amis de George W.Bush. Le lecteur aura compris que la zizanie qui sévit à la Maison-Blanche depuis quelques jours, a pour nom la guerre dans le concept américain, guerre contre l'Irak. Une guerre injuste à tous égards que le clan Bush a fomentée pour s'emparer des richesses du sous-sol irakien.
Ce qui est une évidence! D'où l'hostilité depuis le début au sein de l'Exécutif américain dont Hans Blix, le chef des inspecteurs de l'ONU, vient de dénoncer le chantage qui s'est exercé sur lui pour le contraindre à justifier l'existence chez Saddam Hussein, d'armes de destruction massive manifestement inexistantes. Outre cet aspect largement pris en grippe par la diplomatie active de la France au niveau des Nations unies pour empêcher que l'irréparable ne soit commis, les services de renseignement américains n'auront pas chômé non plus. Ainsi pour faire oublier le drame du World Trade Center qu'ils n'avaient pas prévu, les deux principales centrales américaines de renseignement - la NSA et la CIA - se sont alors mises à travailler sur l'Irak pour percer tous ses secrets. Résultat, le peuple irakien qui souffre le martyre depuis l'embargo de l'ONU était prêt, selon eux, à accueillir les envahisseurs anglo-américains en libérateurs.
Or, l'embrasement ourdi et le constat sur le terrain devaient défier tous les pronostics annoncés par Washington. Au point qu'à la réflexion la question posée était de savoir qui, de Washington ou de Bagdad, a manipulé l'autre.
Au 12e jour de l'invasion et vu le désordre provoqué par la riposte inattendue des Irakiens dans les rangs des coalisés, le monde entier a alors compris que les dés de Londres et de Washington étaient pipés. Conséquence, décrétée avant même que la tempête de sable de la semaine dernière ne s'atténue, la prise de Bagdad a dû être reportée à des «jours meilleurs».
Et ce n'est pas parce que le sable a eu un quelconque rôle à jouer dans le grippage du plan américain, bien au contraire, puisqu'il est établi désormais que la CIA et la NSA ont été largement manipulées par la grande firme de fabrication de leurres qu'est devenu l'Irak depuis la guerre du Golfe en 1991.
Hier il a été question dans ces colonnes de Défense populaire généralisée. C'est, à n'en pas douter, la stratégie vers laquelle s'est tourné Saddam Hussein pour entamer durablement la fiabilité supposée de la stratégie américaine. Conséquence: chars et hommes de troupes d'outre-Atlantique sont coincés dans le désert irakien sans autre projet salvateur que la lutte, avec les moyens du bord, contre l'inanition. Pendant ce temps, encadrées par le Baath, les masses populaires se déplacent à leur guise comme pour chercher refuge ailleurs, alors que sur le chemin d'une «débâcle savamment organisée», les plus militarisées d'entre elles ne cessent de harceler l'ennemi avec des armes qu'ils vont chercher, selon une cartographie secrète, dans des endroits insoupçonnés de l'ennemi. Il faut savoir également que la répartition des troupes, du matériel lourd et la manière de fonctionner du commandement de l'armée irakienne ne ressemblent plus à aucun schéma classique.
Aujourd'hui le commandement irakien est décentralisé et la riposte contre l'ennemi se déclenche en fonction des centres d'intérêts qu'il y a lieu de défendre selon le schéma général que l'état-major général de Bagdad avait dessiné et réparti à toutes les formations de combat avant le déclenchement de la récente guerre.
Pour avoir réussi à clouer au sol la plus grande armée du monde avec des moyens si peu comparables à ceux des Anglo-Américains, il faut croire que Saddam Hussein et ses compagnons n'ont pas hésité à réviser le dispositif de défense hérité de la guerre Irak-Iran. Aujourd'hui la preuve est faite que compter sur la sursophistification des armes pour vaincre peut contraindre des armées entières à l'enlisement.
D'où, sans doute, la déconfiture des armées de Washington et de Londres sur le théâtre des opérations d'Irak.


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