Notre football est réellement malade. Malade de ses hommes qui n'arrivent plus à faire la distinction entre les jeux de coulisse et l'éthique sportive. Malade de ses responsables qui n'arrivent pas à prendre des décisions radicales pour éviter tout pourrissement qui pourrait avoir des répercussions négatives pour la paix sociale. Trois équipes se disputent l'accession en N°1. Trois équipes qui font «tout» pour accéder au palier supérieur où, là également, le jeu de coulisse et la magouille «battent leur plein». Le CSC, l'USC et la JSMS se disputent une place au...soleil. L'actuel leader a repris sa place en allant écraser l'USTébessa, dans son fief. Qui l'aurait cru? Tous, et les Sanafirs les plus avertis, avaient renoncé à cette maudite accession. La venue de Ounis changea tout. Benghezal qui voulait refaire l'image du CSC, a été contraint au départ, aidé en cela par des... sénateurs, plus proches de la magouille que du...peuple! Repoussé par une Direction de la jeunesse et des sports (DJS) qui ne sait plus sur quel pied danser. Ounis céda son poste tout en restant aux yeux des...Sanafirs, leur seul et unique espoir. L'USC, par contre et par le biais de son président, continue à espérer en cette accession pleine de...magouilles. Yahi nous a déclaré: «L'affaire UST-CSC est un dossier ficelé pour moi. On a confiance en la FAF qui, si elle a besoin de retrouver sa force et sa crédibilité, doit agir dans cette affaire où toutes les preuves sont réunies...». Plus loin, Yahi dira: «Nous (l'USC) et la JSMS, sommes les premières victimes. L'USTébessa est aussi victime, de même que Boussaâda qui a été citée dans cette affaire...». C'est dire que le boss chaoui ne compte pas en rester là et espère une réaction de nos instances sportives. La JSMS, quant à elle, bien que ses chances restent minimes, crie à la magouille. Tebbouche, son président, nous a affirmé: «Nous jouerons le jeu sur le terrain. Nous recevrons le CIC et l'USC et nous comptons les battre, car les Skikidis sont décidés à jouer honnêtement jusqu'à la fin...» et d'ajouter: «L'école skikdie n'est pas faite pour combiner. Nous dénonçons la magouille sous toutes ses formes et nous n'admettrons jamais qu'on vienne corrompre nos joueurs, car nous faisons confiance à nos joueurs et à notre public...». Si les instances sportives ne réagissent pas au plus vite, la fin de ce championnat risque d'être dramatique. C'est à la FAF de réagir et de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter...l'irréparable. Nous y reviendrons.