le procès opposant Malika Matoub à Saïd Sadi aura lieu le 13 mai prochain à Paris. Nouredine Aït Hamouda, cité nommément à maintes reprises dans les rapports officiels et officieux concernant l'assassinat de Matoub Lounès, a animé, hier, une conférence-débat à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou dans laquelle le fils du colonel Amirouche a farouchement réfuté ces accusations. Vérités ou anathèmes? D'ailleurs c'était là le thème du livre qu'il a cosigné avec Djafar Aït Mesbah et dans lequel les deux auteurs se sont efforcés d'apporter leur lumière sur cette affaire qui avait provoqué le séisme en Kabylie au mois de juin 1998. De prime abord, l'orateur estime que la rumeur de son implication directe dans l'assassinat de Matoub Lounès «a été distillée par des cercles occultes pour des visées sournoises». A cet effet, il affirme que «l'affaire Matoub Lounès a des dessous politiques». Cela dit, il déclare qu'il s'est «imposé le silence par respect à la mémoire du Rebelle». Cependant, les multiples attaques de Malika Matoub, de Nna Aldjia et de la fondation l'ont poussé à déposer deux plaintes pour diffamation, l'une à Alger et l'autre à Paris. Dans ce sens, le procès opposant Malika Matoub à Saïd Sadi aura lieu le 13 mai prochain à Paris. Pour ce qui est de la plainte déposée à Alger, Nouredine Aït Hamouda indique qu'elle a été renvoyée aux calendes grec-ques et que le ministère de la Justice ne veut pas d'un procès. A ce titre, il juge: «Tout le flou concernant cette affaire est sciemment entretenu.» Par ailleurs, Nouredine Aït Hamouda n'a pas manqué d'accuser la Fondation Matoub et certaines formations politiques d'avoir distribué des tracts au Maol. En parallèle, il a développé un discours au vitriol à l'encontre du FFS, notamment son ancien secrétaire général Ahmed Djeddaï qui aurait déjà associé son nom à l'affaire Matoub.