La libération des détenus pourrait avoir lieu entre le 10 et le 15 mai. Selon des sources bien informées, il semble que des «pourparlers» aient eu lieu entre certaines coordinations des ârchs et un haut responsable de la présidence de la République. Selon nos sources, le dialogue officiel entre les ârchs et le pouvoir pourrait avoir lieu vers juin. Comme il est fortement question d'une prochaine libération des détenus des ârchs. Nos sources affirment que cette libération pourrait avoir lieu entre le 10 et le 15 mai. Les prochains jours nous en apprendront plus dans ce sens. Cette rencontre intervient à la veille d'un conclave extraordinaire de la Cadc, prévu demain à Azazga. Cette rencontre, qui intervient après une série de sorties des ârchs, se veut une halte où sera tiré le bilan des actions menées autour des commémorations du 20 avril. Il est vrai que les commémorations du double anniversaire, Printemps noir et Printemps berbère, revêtu un caractère différent cette année. En effet, les ârchs aidés par plusieurs partis souvent «antagonistes», ont organisé une marche ponctuée d'une grève générale. Des actions peu probantes relativement à celles organisées à la même période, lors d'avril 2002. Il faut dire que la Cadc n'est plus ce qu'elle était, avec cette désaffection de plusieurs coordinations, principalement celles situées au sud de la wilaya : Ouadhias, Boghni, Draâ El-Mizan et Tizi Gheniff et la mise en veilleuse de beaucoup d'autres comme Beni Yenni, Draâ Ben Khedda, Tadmaït. En fait aujourd'hui, les seules coordinations qui donnent l'impression de fonctionner se comptent sur les doigts d'une seule main : Ouacifs, Ath-Djennad, Tizi Rached, Tizi Ouzou, Larbaâ Nath-Irathen auxquelles on peut ajouter Beni Douala, Tigzirt étant actuellement dans une logique de «bande à part», c'est donc aussi sur ce problème de fonctionnement interne que le conclave de jeudi aura à se pencher. L'une des coordinations ayant récemment remis sur la table cet épineux problème de représentativité. En fait, c'est sur l'«os» qu'est ce manque de représentativité que se sont greffés ce sommeil et cette léthargie de plusieurs coordinations locales. Donc l'une des coordinations ayant tiré la sonnette d'alarme, Ouacifs a fait tant et si bien qu'une réunion spéciale avait été tenue à Beni Douala. Il semble donc, maintenant que les commémorations soient passées, que les ârchs soient décidés à passer à la vitesse supérieure et dans ce sens tiennent au plan arrêté à Beni Douala: le retour des délégués à la base pour un renouvellement des mandats. Ce que plusieurs délégués «autoproclamés» semblent redouter plus que tout, l'autre problème que pourrait aborder la rencontre de ce jeudi est plus que délicat. Il s'agit des perspectives politiques à donner au mouvement. Un sujet qui «fâche»! Les coordinations n'arrivent pas à être sur la même longueur d'onde. Celle de la commune de Tizi Ouzou est la principale animatrice de la protesta. Elle pense que le mouvement n'a pas besoin d'autres textes que la plate-forme d'El-Kseur.