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Violences
Publié dans L'Expression le 01 - 06 - 2009

Il va sans dire que la violence est inscrite dans les gènes de chaque être vivant puisque la vie est une lutte perpétuelle pour survivre. L´homme qui naît est confronté aux dangers de toutes sortes qu´ils viennent du milieu extérieur, de bêtes sauvages, de microbes, d´individus de son espèce. Il doit mener perpétuellement un combat contre ceux qui menacent son existence ou sa manière de vivre, son territoire, ses ressources...
Cette lutte s´exprime en général par la violence qui voit le retrait de l´assaillant ou la soumission de la victime. Cette violence, heureusement, est tempérée par la religion ou la morale qui enseignent à l´individu le respect de la vie humaine et de la propriété privée.
Cependant, malgré cela, cette violence même en temps de paix, ne disparaît pas, elle a même tendance à augmenter au fil des ans d´une manière inquiétante et affecte toutes les couches sociales. Si, avant, on disait que la misère, la mal-vie sont les terreaux de la délinquance et l´expression de la violence gratuite (ainsi les bidonvilles, les banlieues défavorisées sont devenus des territoires de non-droit), les quartiers chics des pays développés ne sont pas épargnés par ce mal étrange qui ronge toutes les sociétés: les fusillades, les tueries sont devenues récurrentes dans un pays comme les Etats-Unis.
Les noms d´universités, d´écoles, de campus qui ont connu ces tragédies s´égrènent comme un chapelet d´horreurs. Même les pays européens, comme la Finlande, l´Allemagne, commencent à connaître ce fléau qui se limitait jadis à de simples affrontements entre bandes rivales dans les quartiers périphériques. Les psychologues, les sociologues tentent de trouver une réponse à cette explosion de la violence et à cette montée de la délinquance qui affecte tous les âges: perte des valeurs familiales, difficultés sociales dues à l´évolution de la société industrielle, disparition des solidarités traditionnelles, programmes violents à la télévision.
Les lycées, les collèges et même les écoles primaires sont souvent le cadre de tragédies: il est devenu courant qu´un enseignant soit poignardé par un élève, ou qu´un élève soit victime d´un règlement de compte à l´arme blanche. Le racket, les rixes, la drogue ont envahi les établissements scolaires. Et l´Europe ou l´Amérique ont passé le virus aux pays du Sud.
L´actualité récente fait état de mort d´homme à l´intérieur ou à proximité des établissements scolaires ou universitaires où le port d´arme est devenu un phénomène nouveau et inquiétant. La violence qui, jusqu´à maintenant, était confinée aux stades et aux quartiers déborde sur l´école.
Est-ce parce que l´école a perdu sa valeur de symbole et de facteur de réussite sociale? Est-ce parce que l´enseignant qui, jadis, était vénéré comme un père ou comme un exemple social, a subi une dégringolade au bas de l´échelle sociale? Ou bien est-ce parce que tout simplement, tous les repères qui font l´équilibre d´une société ont disparu: travail, justice, famille, patrie?


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