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Le fric des bambins
Publié dans L'Expression le 31 - 05 - 2010

En attendant le procès en appel devant Zoulikha Laïchar et ses deux conseillères, l´avocat-escroc éructe, éructe, éructe à la pensée du verdict définitif...
Mohammed Amroussi est un père de famille qui a fait l´objet d´un verdict prononcé par défaut avec des galons nommés mandat d´arrêt et tout son chapelet d´ennuis et de désagréments propres à ce maudit mandat d´arrêt, à vider quoi qu´il en coûte. Amroussi a fait l´objet d´un mandat d´arrêt car il n´a pas régularisé ses enfants dont la maman avait déposé plainte à temps.
Or, le pauvre Blidéen avait pourtant bel et bien remis les seize millions de centimes et quelques dinars en mains propres à son...avocat qui n´aura pas été fidèle au serment qu´il avait prêté il y a quelques années puisqu´il a non seulement oublié de remettre la somme due à l´ex-épouse, mère des enfants, mais encore «bouffé» la totalité de la pension alimentaire. Allez savoir pourquoi cet avocat, Maître A.S., s´est comporté de cette manière. Au bâtonnat, où l´honneur de la profession est cajolé, soigneusement entretenu, on va directement à la suspension de l´inculpé d´abus de confiance. Et en l´espèce, ce délit commis par un défenseur va vers l´aggravation et évite les circonstances atténuantes en s´embourbant dans celles aggravantes.
D´ailleurs, en apprenant la nouvelle, Amroussi avait craint de constituer un autre avocat mais sachant que dans toute corporation il y a des brebis galeuses et des béliers, il va voir les Benouaret et c´est le cadet Maître Nabil Benouaret qui prend en charge le dossier avec beaucoup de perspicacité et de résolution pour arracher la liberté provisoire de ce pauvre Amroussi qui s´est plié à la loi: il a vidé en prison le mandat d´arrêt et été entendu par cette composition correctionnelle conduite tous les mercredis par Hadj Salah Tartag, le président qui fait de vieux os dans ce qui fut hélas! la ville des Roses.
C´est ensuite le tour de Maître A.S. qui avait depuis mordu ses lèvres, ses phalanges et même ses paumes, celles-là mêmes qui avaient servi à dépenser le fric des bambins et envoyer un père innocent en taule. Il a réussi là où avait échoué l´ex-madame, car, il faut le préciser, c´est le fort d´une ex qui poursuit l´ex-mari défaillant envers sa progéniture. Ayant reconnu par écrit S.V.P, sa forfaiture, l´avocat inculpé avait perdu sa langue, sa mémoire et le moral.
Ajoutons la perçante plaidoirie de Maître Nabil Benouaret qui avait eu la coquetterie de demander à la ravissante Nesrine Zitouni, la présidente du samedi, de relire de larges passages de la décharge où l´avocat escroc reconnaissait avoir reçu des mains de son client Amroussi, à qui il avait recommandé de ne pas se présenter à l´audience le jour du procès et qu´il se chargeait de remettre personnellement la somme à l´ex-épouse. L´audience est celle du samedi car les faits avaient eu lieu sous l´ère de l´ancien week-end «jeudi -vendredi» 2008.
Et pourtant, si Amroussi avait suivi le conseil de son...conseil en ne se présentant pas à l´audience, son avocat aussi allait suivre le conseil de Satan et celui de la cupidité, une cupidité imbécile car comment un avocat pouvait un instant croire en l´oubli alors que la justice a une meilleure mémoire que celle d´un éléphant d´Asie et qu´elle a les bras longs pour amener à la barre le plus irréductible des inculpés? Mystère et boule de gomme! Insensé! Inoui! Impardonnable! Le verdict prononcé: deux ans de prison ferme outre une amende de cinquante millions de centimes.
Et le procès en appel devait avoir lieu lundi 24 mai devant la massive Laïchar qui a bien mené des débats sérieux, oubliant le «statut» du prévenu et ne s´adressant qu´au prévenu Maître «A.S.»! Ce dernier ne pouvait pas dire plus ou moins que ce qu´il a fait. Il a bousillé sa carrière pour seize pauvres millions et quelques centimes (moins de mille trois cents euros!!!).
La barbe, tiens! Mais ce qui a fait plaisir, c´est que pour une fois le diable Satan, chitane n´a pas été évoqué car Mohamed Boukhatem, le solide procureur général n´aurait eu aucun mal à les convoquer à les entendre sur PV avant de requérir le maximum de la peine. Aujourd´hui, lundi 31 mai 2010, le verdict devrait donc être rendu.
La victime, elle, qui était au départ inculpée de non-paiement de la pension alimentaire, s´est retournée par la grâce de l´abus de confiance, de l´escroquerie, de la cupidité...abusive, victime ô comble d´un homme dont la vocation est de défendre les justiciables victimes de tout, y compris du délit qui a vu le désormais ex-avocat car le bâtonnier Yahia Bouamama brandit beaucoup plus le gourdin que la carotte-Oui, pour l´ex-défenseur des droits du citoyen, les carottes sont cuites et sont par là, indigestes, bonnes non pas à bouffer, mais à regarder en méditant sur cet acte que la justice a puni en première instance en attendant l´appel.


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