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Nécessaires et utiles visites...
Publié dans L'Expression le 11 - 10 - 2010

Maître Lamouri n´était pas venu demander la tête de madame qui refuse de remettre l´enfant à son père...
Visiblement en pleine ire à cause du traumatisme vécu par Djamil F., quarante et un ans, fonctionnaire modèle, victime des agissements irresponsables de son ex-épouse, qui est, par-dessus le marché, sa cousine germaine. Maître Benouadah Lamouri avait une envie folle d´attaquer le procès en prenant par le cou, les épaules et les hanches, l´article 328 du Code pénal, fait prévu et puni par un emprisonnement de un mois à un an et d´une amende de cinq cents à cinq mille dinars. Ces peines sont la suite logique pour tout inculpé de non-représentation d´enfant. Ce délit qui a vu la loi n°06-23 du 20 décembre 2006 dans la section III: crimes et délits tendant à empêcher le droit de visite de s´effectuer et devient donc un délit à réprimer.
Dans ce dossier, la colère de l´avocat réside dans le fait que l´enfant de neuf ans a plus que jamais de la présence du père. «Etant scolarisé en quatrième année primaire, l´enfant ne peut pas sortir les week-ends avec son papa puni pour avoir refait sa vie avec une collègue qui a changé sa vie. C´est le destin. Pourquoi donc l´ex-épouse a donc décidé de piétiner les lois et la décision de justice accordant le droit de visite à son fils?», s´était écrié,d´emblée le défenseur qui a refusé de se mêler des relations des ex, des relations empoisonnées en voie d´étouffer le gamin qui souffre en silence. Selon le conseil, n´importe quel psychologue, n´importe quel parent vous dira la nécessité pour l´enfant de neuf ans de voir son père, de sortir avec lui, de marcher à ses côtés et surtout devant le portail de l´école. «C´est très important pour le bambin que le papa accompagne et reçoive à la sortie son fils. C´est plus qu´important. C´est nécessaire», a ajouté Maître Lamouri qui a toutefois, regretté l´absence de dialogue entre les parents. C´est ce moment que choisira Selma Bedri, la présidente de la section correctionnelle du tribunal d´El Harrach (cour d´Alger) pour balancer un «seau de glaçons» sur le mental de la maman dont le seul rictus informe sur son état d´esprit et même sur ses intentions futures quant à l´exercice du droit de visite du père. «Inculpée, qu´avez-vous à dire à ce propos? Pourquoi empêchez-vous votre ex-mari de voir son fils? Ce qui est grave, c´est qu´il a un jugement sur lui...» «Il vient lorsqu´il veut. Il vient à n´importe quelle heure. Il n´est pas régulier. Et puis, je ne veux pas qu´il emmène avec lui mon fils chez sa femme», rugit l´inculpée. «Cela ne vous regarde pas. Il est tenu de venir après neuf heures du matin et de raccompagner son fils à dix-sept heures. Et puis, il est libre d´emmener son fils où il veut, même chez sa femme. Il faudra bien que le gosse aille chez son père. S´il n´a pas de quoi le faire sortir manger dehors, il le fera à la maison», gronde Bedri qui connaît ses limites et donc, joue la prudence pour ne pas mon-trer de parti pris à l´ex qui s´est présentée sans avocat, croyant être dans son bon droit en empêchant Djamil d´amener son fils chez «l´autre épouse». Faïza Mousrati, la procureure a envie de jeter son grain de sel, mais préfère s´arrêter aux six mois de prison ferme et deux mille dinars d´amende pour non-représentation d´enfant.
Et comme pour dissoudre son ire première, l´avocat de la victime ne va pas demander la «tête» de madame l´ex: «Non, madame la présidente, mon client est venu réclamer le seul exercice du droit de visite. Il attend votre jugement où il sera stipulé,noir sur blanc, que Djamil peut venir tous les week-ends et les jours de vacances scolaires, récupérer son bambin en toute sécurité et en paix. Il ne veut plus d´histoires, de cris au pas de la porte, ni de scandales gratuits qui peuvent nuire au développement de son fils», a dit l´avocat au nom de son client dont les yeux débordent de larmes argentées, des larmes de désespoir qu´avait remarquées madame, assise au milieu de l´assistance et qui accueillera avec plaisir le verdict énoncé sur le siège par la juge: «Le tribunal vous inflige une peine de prison de deux mois assortie du sursis avec cette recommandation: remettez le gosse à son papa. C´est tout.»


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