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La fin du bras de fer
CRISE DE KABYLIE
Publié dans L'Expression le 10 - 06 - 2003

Le préalable posé par les ârchs n'a plus sa raison d'être avec la libération des détenus.
Ce point crucial devant servir de garantie à un dialogue franc vient d'être levé avec la libération, hier, de quelques détenus. Deux années après les émeutes du «printemps noir» 2001 qui ont fait 123 morts et plus d'un millier de blessés, la crise de Kabylie semble trouver une issue avec l'appel du Président et du Chef du gouvernement au dialogue. Le mouvement citoyen, qui affirme sa disponibilité à accepter le principe du dialogue, pose au préalable des conditions incontournables. La libération sans condition des détenus du mouvement citoyen, l'annulation de toutes les poursuites judiciaires, la révocation des élus, la dissolution des assemblées, la réponse publique et officielle annonçant la satisfaction de la plate-forme d'El-Kseur avant toute rencontre, la prise en charge du contentieux avec Sonelgaz, le limogeage de Zerhouni, l'ouverture des champs médiatique et politique, telles sont les conditions prônées par le mouvement citoyen pour engager le dialogue. Une crise ravivée par la mort du jeune lycéen Massinissa Guermah dans les locaux de la gendarmerie de Beni Douala dans la wilaya de Tizi Ouzou le 18 avril 2001, coïncidant avec les festivités du Printemps amazigh d'avril 1980, avait entraîné de sanglantes émeutes dans toute la Kabylie. La réaction à ce drame a été exacerbée, quatre jours plus tard, par l'interpellation, à Amizour, de trois collégiens par des gendarmes. En avril 1980, des manifestations en faveur de la culture amazighe avaient été durement réprimées par les autorités en Kabylie, devenant depuis, la date-symbole de la lutte des Kabyles pour leur langue et leur culture. Cette répression s'est, en outre, accentuée lors de la fameuse marche du 14 juin 2001. Loin de s'arrêter là les mesures de forces s'accentuèrent avec l'arrestation de plusieurs délégués dont le fer de lance de la revendication du mouvement citoyen, Abrika. La reconnaissance de tamazight en tant que langue nationale n' a point diminué la contestation alors que les ârchs ont toujours exigé que tamazight soit reconnue langue officielle. Bien au contraire et ce, même si les pouvoirs publics avaient déjà reconnu leur responsabilité dans la répression des émeutes et versé des indemnités aux victimes. Depuis deux ans, les autorités et les ârchs n'avaient pu trouver un terrain d'entente pour un dialogue malgré des tentatives, rapidement avortées.

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