Les ârchs auraient posé des conditions pour un dialogue avec le gouvernement, notamment la reconnaissance par le chef de l?Etat de la légitimité de leurs revendications, a-t-on appris samedi auprès de délégués de cette organisation. Cette annonce a été faite à l?issue d?une rencontre jeudi et vendredi en Kabylie. Ces revendications sont contenues dans les 15 points de la plate-forme d?El-Kseur, élaborée le 11 juin 2001. Les ârchs exigent aussi comme autres préalables à l?offre de dialogue faite par le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, le 30 mai, la libération de tous les détenus défendant leur cause et l?arrêt des poursuites judiciaires contre leurs délégués. Dans une déclaration à la radio, Belaïd Abrika a affirmé que «dès que le chef de l?Etat aura reconnu publiquement la plate-forme d?El-Kseur, le processus sera enclenché pour un dialogue et une sortie de la crise qui dure depuis plus de deux ans» en Kabylie.