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Les chancelleries occidentales sont inquiètes
FLN
Publié dans L'Expression le 12 - 06 - 2003

Depuis quelques semaines, les Algériens assistent, consternés, à des actes de banditisme qu'ils n'avaient jamais imaginé voir arriver un jour dans leur propre pays.
Des kasmas et des mouhafadhas relavant de l'autorité du parti du Front de libération nationale ont été attaquées par un groupe de «spahis», des fiers à bras pour déstabiliser le FLN. Ces «spahis» obéiraient à Abdelkader Hadjar, l'ambassadeur d'Algérie en Iran, qui, il y a quelques jours, reconnaissait publiquement les actes commis par ses spadassins. En publiant les détails de ces événements aussi largement que possible, la presse, qui, désormais, n'a plus sa langue dans sa poche, n'a pas manqué de fustiger leurs auteurs et l'arrière-ban qui les manipule avec autant d'approximation. Autant d'échos ne pouvaient manquer d'alerter l'opinion, mais aussi les chancelleries occidentales qui se sont inquiétées du phénomène. Trois d'entre elles, en tout cas, se sont adressées au secrétaire général du parti du FLN, Ali Benflis, pour lui demander des explications. Ce sont les ambassadeurs des Etats-Unis, d'Angleterre et de France dont l'un d'eux a même pris la peine de se déplacer jusqu'au siège du parti à Hydra pour en avoir le coeur net.
Le souci des chancelleries? Que la progression de la démocratie en Algérie ne soit pas compromise? Benflis les a rassurées. A moins que le ministère de l'Intérieur qui, depuis quelques jours, a constitué une cellule pour tenter d'invalider les résultats du 8e congrès, n'arrive à ses fins. Dans ce cas, que se passerait-il? Je crains, me disait, hier soir, un haut responsable du parti du FLN, qu'«on n'en arrive aux mains». C'est-à-dire à une guerre civile dans laquelle serait mêlé tout le pays, y compris les islamistes armés qui, comme chacun le sait, n'en continuent pas moi d'assassiner des pauvres hères pour faire croire qu'ils sont tout aussi nombreux qu'ils l'étaient au début des années 90.
L'atavisme découlant du coup d'Etat du 19 juin 1965 serait-il encore à l'ordre du jour pour faire croire aux naïfs que le FLN «n'est pas un parti comme les autres»? On voit mal les Algériens admettre qu'on puisse remercier aussi cavalièrement quelqu'un comme Ali Benflis et tendre, en second lieu, à vouloir lui souffler la présidence en l'empêchant de se porter candidat. Cette version, les partisans du chaos savent pertinemment qu'elle ne trouvera jamais acquéreur, même si Hadjar et ses spahis, fidèles parmi les fidèles, envisagent carrément de s'allier aux islamistes pour mener à bien leur sale besogne.
Ce survol rapide sur les aspects les plus saillants de la vindicte qui a toujours inspiré Abdelkader Hadjar nous le montre toujours prêt à se mettre au service du mal sans se soucier de savoir qu'il est manipulé. Avec ses «spahis» de l'Ouest, il risque évidemment de conduire ses commanditaires non seulement à l'impasse, mais à être les responsables d'un embrasement dont les conséquences seraient plus déplorables que celles pour lesquelles le dictateur Franco avait soumis l'Espagne de 1936 en la plongeant dans la fournaise de la guerre civile. Pour éviter le pire ne resterait-il que la justice?
Les gens avertis le pensent, et ils sont sincères. Mais il y a les autres, tous les autres qui, depuis des années, suivent avec lucidité le déroulement des avanies que n'a cessé de subir la population algérienne fût-ce en regardant augmenter le taux de paupérisation chez la majorité et celui, exponentiel, accordant à une minorité de parasites des milliards illicitement «gagnés». Ceux-là craignent par réflexe l'eau froide pour les raisons que l'on sait et par la même occasion n'espèrent, rien de la justice dont ils connaissent à la virgule près, le degré élevé de corruption. Alors qui défendrait le FLN si le coup de Jarnac que prépare le ministre de l'Intérieur s'avérait porteur? Sur ce point, l'entourage du secrétaire général reste serein. lui-même, c'est-à-dire Ali Benflis, nous dit-on, qui reçoit des centaines de personnes par jour en provenance de tous les coins d'Algérie, ne désespère pas des siens. Une chose est sûre, galvanisé à bloc, Ali Benflis ne cherche à défier personne sauf à faire du FLN un parti qui ne sera pas le dernier du peloton à s'intéresser à la vraie démocratie.


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