Un fonds de trois millions six cents dinars a été récolté au profit des sinistrés. L'artiste peintre Zaphira Yacef se donne corps et âme pour la prise en charge de l'enfant, «ce n'est qu'une ébauche, mais on ne s'arrêtera pas là» nous a-t-elle affirmé. On dit souvent que la pomme ne tombe jamais loin de son arbre. L'artiste peintre Zaphira Yacef, qui est la fille de l'une des figures emblématiques de la guerre d'Algérie, a décidé de reprendre le flambeau de son père. Sauf qu'à la différence de Yacef Saadi, elle a opté pour le pinceau en guise d'arme. Zaphira est l'une, parmi les rares , qui ont fait du dévouement, un devoir en se mettant au service des autres sans attendre une quelconque contrepartie. Ainsi, à l'occasion de la célébration de la Journée africaine de l'enfance, le 16 juin, l'artiste peintre avec la collaboration de l'école nouvelle «Les Lilas», et le soutien de la directrice du Palais de la culture, n'a pas oublié, connaissant son profond attachement à l'enfant, de lui rendre hommage, par le moyen le plus approprié: l'art. Ainsi a été organisée, lundi, une soirée artistique et culturelle au Palais de la culture Moufdi-Zakaria. Cette journée a également remis en mémoire le terrible séisme qui a frappé Alger et la wilaya de Boumerdès. Aussi, lors de cette manifestation, il a été décidé de récolter des fonds au profit des régions sinistrées, qui seront versés sur le compte du Trésor «spécial séisme». A cette occasion, un vaste et riche programme a honoré cette enfance par l'exposition picturale «chant des oiseaux» de l'une des initiatrices de cette manifestation, à savoir Zaphira Yacef, laquelle exposition fut suivie par un cocktail de gospel, d'andalou et autres styles universels interprétés par la chorale polyphonique Nagham sous la direction de Kadem Rabah. Les enfants de l'école nouvelle Les Lilas ont présenté pour leur part un spectacle Hymne à l'Afrique et le groupe moderne El Djazaïr a clôturé cette belle soirée. Il faut aussi relever que l'occasion a été mise à profit pour lire les incontournables morceaux de poésie de Paul Eluard, notamment, celui intitulé Liberté lu par les élèves de l'école nouvelle Les Lilas. A la fin de cette soirée, la somme récoltée au profit des sinistrés s'élevait à 3 millions 600 DA.