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Un tabou de moins
LE PRESIDENT EVOQUE LA NECESSITE D'«ERADIQUER» LE TERRORISME
Publié dans L'Expression le 05 - 07 - 2003

la conjoncture internationale a été favorable à l'Algérie.
Bouteflika prononce, enfin, le mot! «Eradiquer», lors de son discours qu'il a prononcé devant les cadres de l'armée, à l'occasion de la célébration de la fête de l'Indépendance nationale, ce jeudi. Ainsi, pour le Président de la République «le terrorisme, directement responsable de la crise qui a secoué le pays tout entier, doit être éradiqué» avant d'ajouter que «c'est une condition nécessaire pour que la sécurité soit définitivement assurée sur l'ensemble du territoire national et pour que l'autorité de l'Etat soit totalement restaurée».
Ce mot est devenu une étiquette péjorative pour certains, particulièrement depuis quelques années. Faire une telle déclaration en prononçant, au passage, ce mot, pour la première fois, Bouteflika a-t-il, de ce fait, changé d'opinion (et pourquoi si c'est le cas?) à l'égard des modalités de traitement des groupes terroristes. Car, en effet, nous sommes loin de la période où «les portes du repentir» étaient «ouvertes» et autres «monsieur Hattab». Et même si le sort du Gspc supposé pouvoir bénéficier d'une concorde-bis a été scellé bien avant ce discours, depuis l'Autriche, où Bouteflika déclara que cette organisation terroriste islamiste est l'appendice d'Al-Qaîda, en Algérie, il n'en demeure pas moins que ce mot, vu les charges qu'il véhicule en termes de positionnement politique, ne peut être, à ce titre, un «non-événement». Autrement dit, est-ce que Bouteflika a changé de cap et/ou d'allié politique? ceci, en cette période politiquement assez électrique qui n'est guère à exclure.
Cependant, même si le mot a, a priori, ses implications politiques, il n'en est rien pour ce qui est des modalités du traitement du terrorisme par les instances officielles. Car même si ce mot n'a pas été prononcé à ce niveau, la démarche pratique à l'égard des groupes terroristes, n'a rien d'autre que de l'éradication, la conjoncture internationale est, dans ce cadre, loin de n'avoir aucun effet. Car même sans attachement politique à une telle option, il aurait été assez hasardeux pour l'Algérie d'opter pour une option différente, voire opposée. Pour M.Bouteflika, la conjoncture internationale a été favorable à l'Algérie qui «se félicite que depuis les événements du 11 septembre 2001 (les attentats anti-américains), la lutte contre le terrorisme soit devenue une préoccupation universelle» et que «la communauté internationale ait, enfin, pris conscience du danger que ce fléau représente et du bien-fondé du combat que nous avons soutenu pendant plus d'une décennie, seuls et dans l'indifférence générale».
Le président américain, George W.Bush a, dans un message adressé au président algérien exprimé ses appréciations pour les «efforts du gouvernement algérien, dans la lutte contre le terrorisme». M.Bouteflika a estimé que «l'Algérie est maintenant sortie du tunnel, mais elle porte toujours en elle les traces du traumatisme qu'elle a subi». Pour l'occasion, il renouvellera ses éloges et son soutien à l'ANP qui a fait l'objet d'«attaques inqualifiables» pour cet engagement. Des «accusations», ajoutera-t-il, «infamantes et l'exploitation politique qui en a été faites, voulait se donner pour fondement la défense des droits de l'Homme». Autre élément, la nature actuelle des groupes terroristes, relativement faibles. Le général de corps d'armée Mohamed Lamari, avait affirmé le 17 juin que le nombre d'islamistes armés en Algérie, était passé de 27.000 en 1992, à 700 cette année.
L'ensemble de ces éléments aurait, sans nul doute, facilité une telle option. Seulement, ce serait un raccourci de plus que de considérer que la politique de concorde, en tant que démarche directrice, soit remise en cause.
Pour M.Bouteflika «il est aussi nécessaire pour nous de tirer les leçons de cette tragique épreuve...(pour) que nous puissions tous ensemble oeuvrer pour le rétablissement définitif de la sécurité, de la paix et de la concorde».


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