des rumeurs courent actuellement faisant état de maladies contractées dans ces lieux. Des rumeurs courent actuellement faisant état de maladies contractées sur les plages. Cet état de fait a provoqué une panique au sein de la population qui ne sait plus où donner de la tête en cette période de grandes chaleurs. Des cas de maladie contractée à la suite de baignade sont, en effet, signalés un peu partout dans le littoral algérois, mais aussi dans d'autres régions du pays. Afin d'infirmer ou de confirmer cette information, nous avons pris attache avec le directeur du tourisme et de l'artisanat de la wilaya d'Alger (DTA), M.Haddad, qui nous a expliqué que sur les 80 plages existantes sur le littoral algérois, 42 ont été interdites à la baignade par une commission de suivi du déroulement de la saison estivale pour différentes raisons (eau impropre, travaux sur la plage, accès inexistant .... ) Ce qui est certain cependant est que le contrôle se fait avant et durant la saison estivale à raison de deux prélèvements par semaine pour chaque plage, effectués par deux organes différents à savoir les services communaux d'hygiène et l'Agence de protection du littoral (Appl). Une fois le prélèvement effectué, il sera transmis à deux laboratoires d'analyses en l'occurrence Hurbal et l'Institut Pasteur «et ce, afin d'écarter toute éventuelle erreur en interférant les deux résultats», explique notre interlocuteur. Jusqu'à présent, rassure M.Haddad, sur les 38 plages ouvertes à la baignade, seulement 2 présentent des signes de pollution. A cet effet, tel que stipulé par le décret 03-02 du 17 février relatif à l'utilisation et à l'exploitation touristique des plages, il est obligatoire d'effectuer trois prélèvements par jour afin de statuer sur l'état de cette plage. «Nous avons déployé des mesures draconiennes afin de ne pas mettre la santé des estivants en péril», insiste notre interlocuteur. Une fois la plage fermée, les responsables en l'occurrence le P-APC, le wali délégué et les services techniques seront appelés à trouver des solutions pour améliorer l'état des lieux et éventuellement procéder à une réouverture. Ce qui explique, dira M.Haddad, l'ouverture cette année de 3 à 4 plages jadis non autorisées à la baignade: «Deux plages à Raïs Hamidou seront probablement rouvertes du moment que le problème de pollution a été décelé grâce à l'octroi d'un collecteur des eaux usées». Notre interlocuteur nous parlera d'un projet qui a déjà vu le jour et qui consiste en l'octroi d'un équipement de base, à savoir le collecteur général et la station dépuration dans l'optique de stopper les rejets des eaux usées en mer. Rebondissant sur le sujet des plages inter- dites à la baignade et les entraves rencontrées sur le terrain par la commission de contrôle, notre interlocuteur évoque le pro- blème du manque de civisme de la population qui, malgré toutes les indications la mettant en garde contre un éventuel danger, convoite toujours les lieux, ajouté à cela le problème de la «prolifération des opportunistes» qui s'amusent à arracher les plaques indiquant l'interdiction afin d'implanter leurs commerces, drainant à cet effet, des estivants qui ignorent la réalité. «Dans le souci d'informer la population et par mesure de sécurité, nous avons affiché par voie de presse les plages autorisées et interdites à la baignade», conclut notre interlocuteur et d'ajouter: «Le bien-être des estivants est notre devise.»