Le FLN veut séduire l'élément féminin Meeting, congrès, rencontre régionale sont autant d'activités enregistrées durant ce week-end. Un parfum de campagne se fait sentir. A neuf mois des élections législatives de 2012, les partis politiques affûtent leurs armes. Ils sont nombreux à investir le terrain. Meeting, congrès, rencontre régionale sont autant d'activités enregistrées durant ce week-end. Le parti majoritaire au Parlement, le FLN, a enclenché la vitesse supérieure. Son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, anime une série de rencontres avec les jeunes et les militants du parti. M. Belkhadem a même chargé les membres du bureau politique de se rendre sur le terrain. Une rencontre avec les cadres du parti s'est tenue hier à Béjaïa. Les émissaires de Belkhadem sont allés droit au but en appelant à une forte mobilisation pour les prochaines échéances électorales. Dans un message adressé aux participants à la rencontre, le chef du parti a mis l'accent sur l'intérêt capital qu'accorde son parti à la femme. Le FLN veut séduire l'élément féminin. Tenant compte de la future loi qui portera le taux de représentation de la femme à 30%, le FLN se mobilise d'ores et déjà pour éviter l'angoisse des listes vides. Un message qu'il a bien souligné avant-hier dans une lettre adressée aux participants au congrès national de l'organisation estudiantine tenu dans la wilaya de Boumerdès. Le parti d'Ahmed Ouyahia n'est pas en reste. Le Rassemblement national démocratique a organisé hier une rencontre avec les cadres du parti au niveau de Aïn Defla. Le RND a choisi des thèmes de campagne. Le développement et le rôle de l'élu dans le programme quinquennal, les jeunes et la femme dans la société, la participation du RND dans la sensibilisation pour les réformes politiques sont les principales questions abordées. Ces sujets exhalent un parfum de campagne. Le RND, deuxième force politique au Parlement, veut à tout prix rafler la mise. Le MSP aussi se met de la partie. Le parti de Bouguerra Soltani fait la promotion des réformes politiques. Il a fait de ce thème le sujet phare des travaux de la session ordinaire de son conseil national consultatif tenu depuis vendredi dernier. «Définir les perspectives des réformes politiques évitera à l'Algérie de s'exposer aux crises qui entraveraient son progrès dans les domaines politique, économique et social», a affirmé, Abderrahmane Saïdi, à l'ouverture des travaux. Selon lui, l'Algérie passe par une étape cruciale de son histoire à travers les changements radicaux dans différents domaines. Le président du MSP, Bouguerra Soltani qui a présidé l'ouverture des travaux, a réitéré les propositions du mouvement à propos des réformes politiques initiées par le président de la République, à commencer par un amendement «global et profond» de la Constitution, l'adoption du régime parlementaire, la limitation des mandats présidentiels, la libération des initiatives, l'ouverture du champ audiovisuel et l'instauration de l'Etat de droit en consolidant l'autorité de la justice et en réduisant les prérogatives de l'administration. Si le MSP table sur les réformes ce n'est pas pour rien. Le Mouvement de la société pour la paix ajuste bien sa cravate pour aller avec un bonus aux prochaines échéances électorales. La formation de Moussa Touati s'intéresse également aux réformes. Le FNA a saisi l'occasion pour organiser une journée parlementaire sur le régime politique avant que le Parlement ne clôture sa session. Le Parti des travailleurs colle à l'actualité. Louisa Hanoune a réuni récemment son bureau politique pour examiner la grève d'Air Algérie. Ce n'est pas tout. Le parti de Fawzi Rebaïne s'affiche de plus en plus sur la scène nationale. Le PRA aussi. Enjeux des prochaines échéances obligent. Rappelons que ces joutes électorales baliseront le terrain pour la présidentielle 2014.