Alger réagit au rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) sur la pollution de la Méditerranée. Celui-ci accable l'Algérie d'être parmi les grands pollueurs de la mer méditerranéenne. A ce propos, Amar Belani, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères, estime que ce rapport ne fait que recycler des informations déjà consommées. « Le rapport auquel vous faites référence est loin d'être un scoop pour la simple et bonne raison qu'il ne fait que recycler un certain nombre d'informations - anciennes au demeurant - qui ont fait l'objet, au début des années 2000, de communications officielles du gouvernement algérien au Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) et, plus tard, au Secrétariat de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (Pop's)», a-il déclaré à L'Expression. Et de rappeler que l'Algérie a ratifié la convention de Stockholm de 2006 et que l'Algérie adresse des rapports périodiques «sur les avancées réalisées sur les plans institutionnels, législatif et réglementaire, sur les mesures prises en matière de gestion des stocks périmés des Pop's, principalement le DDT». M. Belani a tenu à souligner, également, le DDT «n'a jamais été produit en Algérie et dont les stocks sont confinés et ne sont plus utilisés depuis l'interdiction de ce produit». La même source dévoile que l'Algérie communique au Secrétariat dans «la transparence» totale la liste des sites contaminés ainsi que les stocks et les inventaires relatifs aux pesticides et aux dioxines. Le porte-parole réitère que l'Algérie « est fermement engagée dans la prise en charge des questions environnementales et elle se mettra en conformité avec les engagements souscrits au titre de la convention de Stockholm». Et de conclure : «S'agissant du travail important et complexe qui est mené sur le terrain, je vous renvoie vers les services compétents du Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement qui dirige le point focal pour le programme national de mise en œuvre de la Convention de Stockholm»