L'Equateur, le Venezuela et le Nicaragua ont réitéré leurs positions «intransigeantes» à l'égard des rebelles libyens et ont condamné les frappes aériennes de l'Otan, «qui a joué un rôle crucial dans la situation en Libye». Selon le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patino, les frappes aériennes effectuées par l'Otan «sont motivées par une conspiration des pays occidentaux qui cherchent à contrôler les réserves de pétrole de ce pays d'Afrique du Nord». «Ces frappes ont violé le droit à l'autodétermination de la population libyenne», a-t-il ajouté. Le président vénézuélien Hugo Chavez avait indiqué que son gouvernement reconnaît le gouvernement du colonel Mouammar El-Gueddafi comme «la seule autorité légitime». Un conseiller économique du gouvernement nicaraguayen, Baycardo Arce, a indiqué que son pays était prêt à accorder l'asile à des Libyens.