La belle Zahouania enchaîne les standards les plus réputés du raï devant un public très chaud. L'hadja chaba Zahouania comme on la surnomme, a clôturé le bal du «Festival» de l'événement qu'a organisé la boîte Broshings Events durant le mois de Ramadhan dans une folie festive en mettant le feu au chapiteau du Hilton. Une belle kermesse pour accueillir l'Aïd tout en sourire et finir le mois de jeûne tout en ivresse musicale. Bien qu'arrivée assez tardivement, vers 23h passées, la diva du raï n'a pas tardé à provoquer l'hystérie collective au sein de Khaïmetkoum chez Djezzy en insufflant un vent de folie dans ce chapiteau. Le concert débute sur un air de raï authentique d'Ahmed Wahbi, histoire de rendre hommage aux aînés avant de voir arriver la reine du raï depuis des décennies maintenant. Aussitôt arrivée, aussitôt la température grimpée. Voilà le public qui investit derechef la piste de danse sous les intonations mélodiques de la voix rauque de notre chanteuse qui cassera la baraque avec ses célèbres morceaux tels Ya ridjal boulelam el ghali, gouli wen rak tourged? oulamanetzewechi accompagné de Vive la liberté! à chaque refrain. «Le public respecte les artistes cela fait plaisir, je suis heureuse d'être là, parmi vous», scande Zahouania. Et de poursuivre son tour de chant en égrenant d'autres morceaux des plus entraînants à l'image de Trig elassima dalma ou encore Ana wiyek. Zahouania demande au public de lever les mains, ce dernier s'exécute sur le champ, n'en finissant pas de danser jusqu'à l'épuisement. La belle Zahouania enchaîne les standards les plus réputés du raï tels Abdelkader ya Bouelam puis avec Sabri Sabri, un vieux tube des années 1990. Vers minuit, Zahouania prend congé du public qui ne manque pas de la bisser. L'artiste retourne sur scène pour lui offrir un bouquet de chansons sous les sifflements du public, sans oublier les youyous qui se feront entendre ça et là. Yanana hbibi ouena, entre autres, finira la soirée en beauté, dans une atmosphère de délire indescriptible. La soirée s'achèvera par la remise des prix octroyés par les principaux sponsors tels Djezzy et Aigle Azur notamment. Certains privilégiés répartiront souriant avec des cadeaux plein les bras. Un Ramadhan qui se termine vraiment en beauté pour ces heureux gagnants. Beau challenge que celui d'organiser, une fois n'est pas coutume, une soirée raï avec un public formidable, cassant ainsi les tabous ou clichés que lon colle souvent à la musique raï.