Environ 150 travailleurs de l'hôtel El Aurassi ont tenu, hier, un sit-in devant leur établissement. Fermé depuis quelques mois pour travaux de réfection, cet hôtel sera rouvert le mois de janvier prochain. Les protestataires, toujours en poste mais sans activité à cause de cette fermeture, ont dénoncé leur situation actuelle. Selon le secrétaire général de la section syndicale de l'hôtel El Aurassi, Noureddine Akkou, les travailleurs font l'objet d'une défalcation sur salaire de 5000 DA chaque mois. Selon ses déclarations à L'Expression, les employés de cet hôtel touchent des salaires variant entre 15.000 et 20.000 DA/mois. Pour ce qui est des revendications des protestataires, notre interlocuteur énumère «le départ immédiat des retraités contractuels», «l'augmentation des salaires des employés», et «la révision du règlement intérieur et de la convention collective les concernant». M. Akkou cite également, l'amélioration des conditions de travail à l'intérieur de l'hôtel, les qualifiant de «catastrophiques». Les protestataires demandent, en outre, l'arrêt du harcèlement moral et des pressions exercées tant sur les syndicalistes que sur les employés de l'hôtel El Aurassi de la part, précise M. Akkou, «de la Gouvernance générale de l'hôtel et de certains responsables».