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Ce que Adimi n'a pas dit sur l'Entv
Publié dans L'Expression le 05 - 11 - 2011

«Pour avoir la moelle, il faut briser l'os» Proverbe arabe
Depuis quelques semaines, on assiste à une avalanche de critiques contre l'Entv, sans que celle-ci ne réagisse avec l'image et le son.
A quoi obéissent réellement ces critiques? Que recherchent ces nouveaux spécialistes de l'audiovisuel? Pourquoi critique-t-on l'Entv maintenant? Ce qui est sûr, c'est que ces critiques interviennent après l'annonce de l'ouverture de l'audiovisuel aux privés et surtout après les critiques du ministre de la Communication. L'une des dernières critiques contre l'Entv a été lancée par le professeur Ahmed Adimi, un spécialiste de l'information, formé à la Sorbonne, mais aussi un colonel à la retraite, auteur de La communication de crise publié dans El Djeich. Il est venu faire une conférence sur la télévision publique alors qu'il n'a jamais travaillé dans un service audiovisuel public. Comment peut-on parler d'un sujet qu'on ne maîtrise pas alors que les critiques que nous avons lues entre les lignes n'ont pas été transformées en argument. Ces critiques interviennent aussi car le DG de l'Entv est une personne qui n'est pas adepte de la polémique et il ne répond jamais aux critiques. Aucun universitaire ou responsable n'aurait osé critiquer l'Entv si HHC ou Abdou B. étaient encore à la tête de la télévision. Ce que le professeur Adimi ne dit pas est que cette mauvaise gestion de l'Unique n'est imputable ni aux responsables de l'Entv ni aux journalistes mais surtout à cette force invisible qui la dirige de l'extérieur. On aimerait bien voir le professeur Adimi à la place du DG de l'Entv ou du directeur de l'information quand le téléphone sonne après le JT de 20h. Qu'est-ce qu'il répondra aux ministres, aux chargés de communication virtuels et à la fille d'un ministre très télégénique quand le sujet sur leur secteur n'est pas assez lisse, que la durée n'est pas assez longue ou que le sujet donne trop la parole aux critiques du peuple? Des ministres qui soignent plus leur image de marque que leur secteur d'activité et qui sont même allés se plaindre à Ouyahia contre cette ouverture du JT de 20h prônée par Mehal en disant: «Mais monsieur le ministre de la Communication vous êtes en train de critiquer le programme du président!». Comment un professeur en communication reprend une phrase du président «On n'a pas de télévision!» alors que cette phrase n'a jamais été rapportée officiellement et n'a été publiée que par un quotidien indépendant? Ce n'est pas crédible aussi de reprendre des critiques d'un ministre de la com sur le programme de l'Entv durant le Ramadhan, sachant que le véritable problème ce n'est pas l'Unique mais ces pseudo-producteurs privés qui consacrent 20% du budget alloué par l'Entv à la création et le reste ils l'utilisent pour se payer des villas, des restaurants et des voitures haut de gamme. L'Entv, qui a accepté d'alimenter sa chaîne en produit national, reçoit des produits bâclés à la dernière minute. Tous ceux qui ont osé critiquer l'Entv n'ont pas évoqué les problèmes de fond: la bureaucratie financière, les blocages politiques ou encore les blocages de l'Administration. Espérons que ces nouveaux critiques de l'audiovisuel n'utilisent pas la tribune de la presse pour se faire un chemin dans le très convoité Haut Conseil de surveillance de l'audiovisuel qui inaugurera l'ouverture réelle du champ audiovisuel algérien.
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