Le vice Premier ministre britannique Nick Clegg, a prévenu dimanche que la zone euro patinait sur une couche de glace «très fine» évoquant la possibilité de l'effondrement de l'édifice, à la veille du sommet sur la crise de la monnaie unique. Au milieu des négociations frénétiques sur un plan de sauvetage pour la zone euro, M. Clegg a souligné, que les réformes fondamentales nécessaires devraient s'appliquer aux 17 Etats utilisant la monnaie unique plutôt qu'à l'ensemble des membres de l'UE. De plus, un référendum ne serait pas nécessaire en Grande-Bretagne, a-t-il ajouté dans une déclaration à la BBC. La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy devraient discuter lundi de la possibilité d'appliquer une plus grande intégration fiscale des pays de la zone euro. «Je pense qu'il nÆya aucun doute à mes yeux que tout l'édifice sur lequel est basé la zone euro patine maintenant sur une couche de glace très fine», a souligné le leader du parti libéral-démocrate. «Evidemment, nous devons protéger les intérêts britanniques, mais toute personne raisonnable souhaite aux Français et aux Allemands la meilleure des chances pour sortir de la crise», a ajouté M. Clegg. Et d'ajouter : «je ne pense pas qu'il doit y avoir un référendum sur l'Europe. Le référendum n'aura lieu que s'il y avait une reddition supplémentaire de la souveraineté de notre part à l'Union européenne», a-t-il souligné.