Ali Benflis: «Mes sincères félicitations». Le secrétaire général du FLN a tenu, de son côté, à appeler le directeur de L'Expresison pour lui exprimer personnellement sa «satisfaction» de voir revenir notre journal sur les étals. Il a, à cette occasion, «souhaité une longue vie au journal» et «beaucoup de courage à toute son équipe». Selon le secrétaire général du FLN, «ce retour est un triomphe de la liberté et de la démocratie sur des forces qui se trompent d'époque et de peuple». Le porte-parole du FLN, Abdesselam Medjahed, a lui aussi tenu à manifester sa satisfaction de notre retour. Sidi-Saïd salue le retour de L'Expression Le secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi-Saïd, a tenu à être une des premières personnalités nationales à saluer le retour de notre journal. Très tôt le matin, en effet, il nous a appelés pour nous en féliciter et transmettre ses «plus chaleureuses salutations au directeur du journal, Ahmed Fattani». «J'ai tenu à acheter votre journal dès que je l'ai vu sur les étals. Il est sur mon bureau. J'en suis très content puisqu'il s'agit d'une victoire nouvelle pour la démocratie et la liberté d'expression en Algérie.» S'exprimant au nom de tout le secrétariat national, mais aussi de son organisation, qui revendique quatre millions d'adhérents et de sympathisants, Abdelmadjid Sidi-Saïd ajoute qu'il «suit de très près le développement des questions liées aux harcèlements enclenchés contre certains titres de la presse nationale». Cela avant de nous «assurer de (son) soutien indéfectible allant dans le sens des combats des grands martyrs de cette organisation prestigieuse, à l'instar de Aïssat Idir et Abdelhak Benhamouda.» Ahmed-Taleb Ibrahimi: «Notre engagement pour les libertés démocratiques est sans faille» Dès le premier jour de la suspension, le mouvement Wafa que préside Ahmed-Taleb Ibrahimi a «dénoncé les suspensions arbitraires dont ont été victimes six titres de la presse nationale». Fidèle à cette démarche, il nous a fait état hier de sa «satisfaction par rapport au retour» de notre journal sur les étals, mais aussi des autres titres, avant de déplorer que «le harcèlement contre ces titres ait pris d'autres formes aussi bien insidieuses qu'ostentatoires». Belaïd Abrika: «Bienvenu à L'Expression» En dépit de ses blessures, le leader du mouvement citoyen en Kabylie a tenu, par le biais de certains de ses proches, à nous manifester sa satisfaction pour notre retour sur les étals qui, selon lui, «constitue une grande victoire pour la démocratie et la liberté d'expression». Abrika, accompagné par l'ensemble des délégués de la Cadc, était venu nous rendre une visite de soutien et de solidarité dès les premiers jours de notre suspension. Il avait, à cette occasion, insisté sur le caractère «agissant» de ce soutien. Les événements devaient prouver par la suite que c'étaient loin d'être de simples paroles en l'air. Karim Tabbou: «Alhamdoullah!» Selon le porte-parole du FFS, Karim Tabbou, «c'est un grand soulagement que L'Expression, tout particulièrement, soit revenu à ses lecteurs après un mois d'un harcèlement destiné à faire taire ce journal». Après un «Alhamdoullah» venu du coeur, notre interlocuteur ajoute ses «félicitations au collectif, après avoir exprimé ses encouragements et son soutien dès le premier jour de cette suspension». Il ajoute que «le retour de la presse sur les étals, en particulier L'Expression, annonce de bons jours pour la démocratie qui ne s'incline pas devant l'arbitraire et les incessantes persécutions du pouvoir». Bouira: Un retour triomphal La reparution du quotidien L'Expression, après un mois de suspension, restera un événement dans la wilaya natale de son fondateur. Dès 10 heures en ce mercredi, le titre n'était plus sur les étals. Ce signe qui ne trompe pas montre, s'il le fallait, que l'interdiction dont a été frappé le titre a eu l'effet inverse à celui prévu par ses détracteurs. Rappelons avant et depuis ses débuts, notre journal n'a jamais bénéficié de circonstances favorables. Certains buralistes, sur injonction des ennemis du titre, mettaient le titre au bas de leurs présentoirs et allaient jusqu'à refuser de l'exposer pour atténuer les ventes. Ce jeu malsain n'a pas eu l'effet escompté et n'a aucunement fléchi la volonté d'une équipe déterminée à promouvoir la liberté d'expression, la vraie. L'absence d'un mois a certes des retombées financières, mais montre, à qui fait la sourde oreille, que la vérité et la liberté sont des idéaux difficiles à taire. Les nombreux messages parvenus à notre rédaction sont l'autre signe qui prouve que L'Expression a de longues et bonnes années devant lui et c'est un lecteur assidu qui le dit.