Les cours du pétrole évoluaient en légère baisse à New York mardi, après une ouverture en hausse, dans un marché attendant l'issue d'une réunion de la Banque centrale américaine (Fed). Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril cédait 23 cents par rapport à la clôture de lundi, à 106,11 dollars le baril, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Après une ouverture en hausse, les prix du pétrole sont passés en territoire négatif, le marché scrutant l'issue d'une réunion de politique monétaire de la Fed dans la journée. Les analystes ne s'attendent pas à ce que la politique de la Fed soit sensiblement modifiée. «Nous sommes convaincus que la Fed va maintenir sa politique monétaire accommodante et des taux d'intérêt bas, ce qui soutient les prix du pétrole », a noté Phil Flynn, de PFG Best. En effet, «cela stimule l'économie, et donc la demande en produits pétroliers ». Par ailleurs, le marché digérait «un ensemble de données économiques positives aux Etats-Unis, avec des ventes au détail encourageantes, et un indicateur de confiance positif en Allemagne », a remarqué Matt Smith, de Summit Energy (Schneider Electric). Les ventes au détail ont augmenté aux Etats-Unis à leur rythme le plus rapide en cinq mois en février, progressant de 1,1% par rapport à janvier, alors que l'estimation médiane des analystes les donnait en hausse de 1,0%. Le moral des professionnels de la finance en Allemagne a bondi une nouvelle fois en mars, selon le baromètre publié mardi par l'institut ZEW, qui affiche sa quatrième hausse d'affilée et son niveau le plus haut depuis juin 2010. Il s'est établi à 22,3 points, contre 5,4 points en février et un consensus d'analystes qui tablait sur 10 points. Des tensions toujours vives entre l'Iran et les pays occidentaux, qui soupçonnent Téhéran de développer un programme nucléaire à visée militaire, empêchaient le brut de baisser davantage. L'UE a décidé en janvier un embargo contre le brut iranien, obligeant ses pays membres à chercher des sources d'approvisionnement alternatives, ce qui alimente les tensions sur les marchés pétroliers.