M. Ahmed Djedaï, membre de la direction politique du Front des forces socialistes (FFS), a appelé samedi à Tizi-Ouzou la population à «faire barrage à certains cercles et leurs relais qui projettent d'utiliser la symbolique du 20 avril (printemps amazigh) pour provoquer des troubles et tenter de disqualifier », les élections législatives du 10 mai prochain. «Ces mêmes cercles ne s ‘arrêteront pas là, mais ils oseront, en outre, rééditer, le jour du déroulement du scrutin, le scénario de troubles ayant prévalu en Kabylie lors des élections locales de 2002 », a averti l'ancien premier secrétaire du FFS lors d'un forum de la radio locale de Tizi-Ouzou. Interrogé, par ailleurs sur « le quota de sièges qu'aurait négocié ce parti, en contrepartie de sa participation au scrutin législatif prochain », M. Djedaï a affirmé « qu'un tel marchandage n'a pas eu lieu et n'aura pas lieu, car ne faisant pas partie de la culture du FFS ». « Les milieux qui nous accusent d'avoir négocié des quotas, visent à décrédibiliser le scrutin prochain et à démobiliser l'électorat », a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a souligné que l'Assemblée nationale populaire (APN) qui sera issue des prochaines législatives, « ne sera pas une constituante et n'aura pas pour rôle de doter le pays d'une nouvelle Constitution ». Dans ce cadre, M. Djedaï a estimé «nécessaire » d'expliquer qu'une Assemblée constituante « est élue pour un temps déterminé, en vue d'élaborer entièrement une Constitution, laquelle sera adoptée par voie référendaire, et à l'issue de quoi elle sera dissoute ». S'agissant de l'APN, celle-ci « est investie d'un mandat pour légiférer et faire des lois », a-t-il expliqué.