Le ministre aurait donné des assurances à la coordination pour ce qui est des revendications. La coordination a rendu public un communiqué dans lequel, elle souligne que «cette décision (le gel de la grève, ndlr) qui coïncide avec le premier jour de Ramadan, signifie clairement que le mouvement de grève est loin des querelles intestines de certains individus, des luttes de clans pour les postes et surtout loin de vouloir pénaliser la communauté estudiantine...». La coordination syndicale signale également que la décision de gel est motivée par la position de M.le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le ministre a, ainsi, selon la coordination syndicale, «fait preuve d'une grande sagesse et d'un sens de responsabilité à la hauteur de nos revendications». Le ministre aurait ainsi donné des assurances à la coordination pour ce qui est des revendications. Aussi, la coordination appelle l'ensemble des travailleurs et leur demande de rester mobilisés malgré cette «interruption momentanée» de la grève et se félicite de ce que «par la détermination des travailleurs», «le voile a été levé sur tout ce qui se passe dans le secteur à Tizi Ouzou...» Et la coordination d'ajouter: «Désormais, il n'y a plus de place pour le mensonge, les manoeuvres et encore moins la manipulation et intimidations.» La coordination syndicale rappelle sa séance de travail avec la commission mixte: Mesrs, Onou et responsables syndicaux. La séance de travail est à leur avis prometteuse et la coordination de garder l'espoir que «les problèmes soient réellement pris en charge». Ce qui explique le gel de cette grève qui, finalement, et les syndicalistes le disent, ne pénalise en fait, que les étudiants. La coordination syndicale avertit cependant, qu'après le Ramadan et au cas où les problèmes restent en l'état, le mouvement de grève reprendra de plus belle. Et, semble dire la coordination syndicale, le mouvement qui serait éventuellement reconduit sera encore plus dur.