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«Le jardin imaginaire», en réel
FARID AMRAR, PLASTICIEN, EXPOSE À LA GALERIE AICHA-HADDAD
Publié dans L'Expression le 18 - 06 - 2012

[L'enfant d'Ath Mensour a fait son art à mille lieues de sa ville natale]L'enfant d'Ath Mensour a fait son art à mille lieues de sa ville natale
«Le Jardin imaginaire» est la description de la ville d'Alger d'aujourd'hui, en s'inspirant des objets urbanistiques et architecturaux.
Il est artiste jusqu'au bout des ongles. Les oeuvres d'arts exposées à la Galerie Aïcha-Haddad invite à un voyage inventé. Un voyage fabuleux consacré à la mosaïque formé par les 24 tableaux déclinés au public.
Parmi ces oeuvres, des tableaux en triptyque, diptyque. Farid Amrar est un plasticien qui donne du rêve. Sensible et attachant, l'enfant d'Ath Mensour a fait son art à mille lieues de sa ville natale, Mostaganem où il poursuit un brillant cursus à l'Ecole des beaux-arts.
Entre 2008 et 2010, il étudie et apprend les techniques de conservation et restauration des biens culturels avec l'association espagnole Restaurateur sans frontières au Musée nationale Ahmed-Zabana à Oran. L'éloignement de son patelin le rapproche davantage de la culture de ses ancêtres, Imazighen.
A ce propos, il voue un respect indéfectible aux artistes algériens et écrivains qui l'ont marqué, à l'image de l'auteur Rachid Mimouni.
D'ailleurs, un hommage est consacré dans l'expo à l'auteur de la trilogie, Fleuve détourné, Tombéza et L'Honneur de la tribu. Sur le registre de la chanson, le chanteur assassiné, Matoub Lounès, est omniprésent dans ses discussions.
Son CV renseigne sur la carrière du jeune artiste jalonnée, déjà, d'une trentaine d'expositions organisées à travers les villes du pays. Pour le public algérois cette fois, il a choisi de l'emmener dans les allées de son «Jardin imaginaire».
C'est l'intitulé même de son étalage à la Galerie Didouche-Mourad nouvellement baptisée Aïcha-Haddad. «Le Jardin imaginaire» est la description de la ville d'Alger d'aujourd'hui, en s'inspirant des objets urbanistiques et architecturaux.
«Le jardin imaginaire» est description métaphorique de la ville. Le port d'Alger, la gare de l'Agha, les boulevards, charmilles et pergolas ont stimulé la sensibilité du plasticien.
L'artiste utilise, dans ses oeuvres, différentes techniques notamment encre de Chine, peinture à l'huile, aquarelle, acrylique.
Le choix de la technique, selon Farid Amrar est fait de manière à la rendre compatible avec les supports. Quant aux couleurs, le plasticien préfère celle qui sont plus vives afin de transmettre la forme et attirer le regard du visiteur.
La technique utilisée dans le Jardin imaginaire «est assez originale» mais assez connue dans l'art moderne. «Ce sont des techniques aujourd'hui connues de l'art moderne et moi, je travaille souvent sur la continuité. Je m'intéresse d'abord au croquis, puis je cerne l'objet avec de l'encre de Chine pour établir une harmonie entre le monotype et la peinture de l'objet», précise l'artiste qui explique que «les sujets dessinés s'articulent pour reconstituer une harmonie, un équilibre spatial de manière à matérialiser l'idée en formes de plusieurs compositions.»
Cependant, Farid Amrar met en exergue son style personnel puisé dans ses recherches. «Tu peux être un expressionniste de concept, un surréaliste dans
l'idée et un cubiste dans la forme», affirme-t-il, tout en précisant que «c'est le support qui exige cette recherche et parfois c'est la couleur».
«Si le dessin donne l'image, la couleur donne la vie», conclut-il.


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