Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a souhaité samedi voir l'affaire de l'avion turc abattu par l'armée syrienne soit réglée «avec réserve et via les canaux diplomatiques », a rapporté son porte parole. «L'affaire de l'avion turc abattu devra être réglée avec réserve et via les canaux diplomatiques entre la Turquie et la Syrie », a déclaré Martin Nesirky, le porte parole du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon. Le président turc Abdullah Gül a reconnu de son côté que l'avion militaire turc abattu la veille par l'armée syrienne aurait momentanément pu «violer » l'espace syrien. «Quand vous pensez à la vitesse des jets lorsqu'ils volent au dessus de la mer, il est courant qu'ils passent et repassent les frontières pour un court laps de temps », a dit M. Gül que cet incident ne relève pas d'une mauvaise intention. « Ce sont des choses non intentionnelles, qui se produisent en raison de la vitesse des avions », a souligné le chef de l'Etat turc à la presse lors d'une visite à Kayseri. Les recherches se poursuivent en Méditerranée, au large de la province turque de Hatay (sud), pour tenter de retrouver les deux pilotes de l'appareil, un F-4 Phantom qui avait décollé de sa base de Malatya (sud-est).