Le devoir de solidarité et d'hospitalité envers des réfugiés qui fuient une guerre, relève d'une détermination politique et éthique résolue. «Il est du devoir d'une société et des pouvoirs publics de mettre en place un cadre approprié et un mouvement de solidarité pour venir en aide aux réfugiés civiles, qui fuient les combats et la répression en Syrie», a souligné Nourddine Benissad, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (Laadh). Selon lui, il est également du devoir de l'Algérie de mettre en place des centres d'accueil répondant aux conditions humanitaires et soutenir un mouvement de solidarité dans la société civile pour venir en aide à cette population, notamment la plus vulnérable. Le président de la Laadh a soutenu également que «la Ligue est prête à apporter son aide et soutien aux réfugiés syriens notamment. Nous allons, en plus de nos efforts, impliquer même le Haut Commissariat aux réfugiés et les ONG activant dans le domaine», a-t-il dit, avant de faire savoir que la Ligue a d'ores et déjà entamé des contacts avec ses partenaires pour tisser des réseaux susceptible d'alléger un tant soit peu la douleur des Syriens, venus se réfugier en Algérie. En outre, M.Benissad a déclaré que «la prise en charge de ces Syriens doit se faire non à cause des liens culturels et historiques que partagent le peuple algérien et syrien, mais tout simplement que ce sont des êtres humains qui fuient les combats et la répression». Et d'ajouter que «ces réfugiés syriens ont le droit la où ils se trouvent d'être traités en tant que tels».