En début de semaine, un incendie a ravagé une grande partie de la forêt de Tikjda ou du moins ce qui en reste. Même si les raisons du sinistre qui a détruit plus de 200 ha de pins ne sont pas officiellement connu, tout le monde soupçonne une main criminelle. Les éléments de la Protection civile dépêchés sur place ont éteint les flammes, sauvant ainsi les cèdres autour du complexe du Cnlst. Cet incendie a eu pour conséquence une coupure d'électricité puisque l'ensemble des établissements touristiques n'étaient pas alimentés samedi en énergie électrique. Par ailleurs, vendredi dernier les occupants de la cité Sorecal, située au nord-est du siège de la wilaya de Bouira ont vécu une peur indescriptible. Pour cause, il était 20h15 quand un incendie s'est déclaré dans la colonne qui abrite l'installation électrique. Les grosses fumées toxiques et la chaleur ont semé la panique parmi les habitants de la cité. «L'intervention rapide des éléments de la Protection civile a permis de neutraliser la situation et éviter le pire», nous dira un témoin oculaire. Cet énième accident, voire sinistre, vient reposer ce problème des installations électriques. Depuis la décision de regrouper les compteurs au niveau des rez-de-chaussée, les incendies se répètent et se multiplient. L'année dernière, en pareille saison, plusieurs cas avait été vécus au niveau des cités 1100, 120, 130 Logements, à la cité des 56...même le bloc qui abrite notre bureau de Bouira avait vécu pareille situation. Du côté de la SDC, les raisons sont une surcharge de consommation électrique. La décision de regrouper les compteurs, s'inscrit selon la filiale de l'ex-Sonelgaz dans le cadre visant à lutter contre les branchements illicites. La câblerie et les appareils sont conçus pour une certaine puissance. Les foyers se sont développés et les appareils fonctionnant à l'électricité sont de plus en plus nombreux. La raison est tout autre pour les usagers. Ils désignent directement et explicitement les entreprises qui ont, dans plusieurs cas, fait un travail bâclé. Récemment, par exemple, un accroc a encore opposé les occupants du bloc incendié, où se trouve notre rédaction à la cité des 120 Logements, à l'entreprise qui voulait installer un matériel refusé par les sinistrés. Hier, l'entrepreneur a ramené des compteurs numériques et un câblage mieux adapté.
