Ces derniers ont décidé de se prendre en charge en voulant organiser des marches. L'attribution des différentes primes aux enseignants ne semblent pas satisfaire les protestataires qui ont décidé de proroger leur mouvement de grève au détriment des jeunes élèves qui, à défaut, se contentent de l'école buissonnière. Pourtant ces derniers, au vu de la situation, ont décidé de se prendre en charge en voulant organiser des marches afin de protester contre leur prise en otages, une façon de dénoncer le syndrome de Stockholm. Mais pour éviter les dépassements et les récupérations politiciennes, la fédération des associations des parents d'élèves de la wilaya de Béjaïa a décidé de prendre le taureau par les cornes en dénonçant dans un communiqué «une fois encore, les membres du Sete de la wilaya se plaisent à narguer les espoirs des élèves et leurs parents en recourant à une autre grève». Dans son communiqué, la fédération récuse les motifs invoqués par le Sete. «Les motifs annoncés pour les arrêts de cours dépassent cette fois-ci la limite de la raison», avant de souligner «l'inconscience et la légèreté de ces représentants pourtant d'un métier noble, manipulant ouvertement et sans scrupules la situation pour un seul bénéfice matériel de cette minorité» accuse la fédération des associations des parents d'élèves. En outre, la fédération dénonce la politique du beurre et l'argent du beurre et pourquoi pas la fille de la bergère, prônée par les représentants du Sete qui exigent de leur administration «le payement des journées non travaillées s'appuyant évidemment sur la prise d'otage de nos enfants pour ainsi dissuader facilement la tutelle». Une situation loin d'être du goût de la fédération qui s'interroge sur le pourquoi d'une telle position tout en criant «non à la prise d'otage, non au piétinement des lois, non au payement des journées non travaillées et non à la décadence programmée à l'école». En plus de la marche de protestation prévue pour le 1er décembre prochain mais qui reste tributaire de l'autorisation des autorités et programmée pour dénoncer le pourrissement éloignant de plus en plus les enfants des lieux du savoir et de leur scolarité depuis la rentrée scolaire, les membres du conseil réunis en séance extraordinaire se proposent une action d'envergure qui consisterait à accompagner leurs enfants scolarisés sur les bancs de l'école et de la maintenir jusqu'à la reprise souhaitée des cours par leurs enseignants. Ils se proposent également d'engager éventuellement les procédures contenues dans la précédente déclaration. Dans le même contexte, nous apprenons que les lycéens se seraient décidés à s'organiser en association afin de défendre leurs droits. Au moment où le conseil provisoire du Cnapest de la wilaya de Béjaïa compte tenir aujourd'hui un rassemblement à 11h, devant le siège de la wilaya à l'issue duquel une conférence de presse sera animée à la salle de conférence de l'APC de Béjaïa par le coordinateur national du Cnapest, M.Mériane, le président de l'APC de Béjaïa prévoit une conférence de presse au même lieu pour faire le point sur l'évolution de la grève entamée par les éboueurs de la commune et qui a fait que la ville de Béjaïa croule sous des monticules de déchets depuis une dizaine de jours.